Hier, je suis allée voir Trop loin pour toi (Going the distance en V.O.), film dans lequel Drew Barrymore et Justin Long forment un couple voyant leur relation devenir "longue distance" pour une durée indéterminée. J'aime beaucoup Drew Barrymore, ça avait l'air rigolo et sympa, donc c'était le film parfait pour me détendre, mais je n'imaginais pas que ce film allait me toucher...
M'étant moi-même retrouvé dans cette situation, séparée de M. pendant un an, je me suis vraiment identifiée aux personnages, et j'ai trouvé de nombreuses scènes très justes. Cette envie qu'on a au début d'une relation et qui se retrouve tout à coup perturbée par le départ de l'autre, je l'ai vécue, et très difficilement, je m'en souviens. Lorsque les deux personnages principaux se quittent, je me suis revue à l'aéroport ce jour-là, tournant le dos pour cacher mes larmes...
Il y a aussi ce manque (quasi) constant qui finit par vous rendre (presque) fou, cette jalousie qui parfois naît sans raison, tous ces sentiments exacerbés vu qu'on ne peut ni s'exprimer comme on le voudrait, ni avoir l'autre en face de soi. Et puis cette constante expectative, toujours dans l'attente d'un mail, d'un appel, d'un signe de l'autre, à tel point qu'on en dort mal, qu'on ne pense plus qu'à ça, qu'on vérifie sa messagerie à longueur de temps. Ces scènes où le héros est collé à son téléphone m'ont rappelé cet état, et je me suis dit que j'avais drôlement dû emmerder mes amis (et ma sœur, la pauvre) à cette époque...
Quelque part, j'ai eu l'impression de revivre ces moments de notre histoire, et à la fin du film, j'ai pensé : "Je suis si heureuse que ce soit derrière nous !". Je me suis donc retrouvée un peu niaise à pleurer (à plusieurs reprises) devant cette "comédie romantique" censée me faire passer un moment léger... Je vous rassure, j'ai aussi beaucoup ri ("I thought I'd DJ your hook-up"), les acteurs sont tous très bien (plus une mini-scène avec Kristen Schaal, j'étais ra-vie), la musique très chouette, et encore une fois, j'ai aimé que l'histoire ne soit pas trop romancée et très juste la plupart du temps. Et ça m'a donné encore plus envie de profiter de M. et de notre vie à deux, maintenant qu'aucun kilomètre ne nous sépare plus.
M'étant moi-même retrouvé dans cette situation, séparée de M. pendant un an, je me suis vraiment identifiée aux personnages, et j'ai trouvé de nombreuses scènes très justes. Cette envie qu'on a au début d'une relation et qui se retrouve tout à coup perturbée par le départ de l'autre, je l'ai vécue, et très difficilement, je m'en souviens. Lorsque les deux personnages principaux se quittent, je me suis revue à l'aéroport ce jour-là, tournant le dos pour cacher mes larmes...
Il y a aussi ce manque (quasi) constant qui finit par vous rendre (presque) fou, cette jalousie qui parfois naît sans raison, tous ces sentiments exacerbés vu qu'on ne peut ni s'exprimer comme on le voudrait, ni avoir l'autre en face de soi. Et puis cette constante expectative, toujours dans l'attente d'un mail, d'un appel, d'un signe de l'autre, à tel point qu'on en dort mal, qu'on ne pense plus qu'à ça, qu'on vérifie sa messagerie à longueur de temps. Ces scènes où le héros est collé à son téléphone m'ont rappelé cet état, et je me suis dit que j'avais drôlement dû emmerder mes amis (et ma sœur, la pauvre) à cette époque...
Quelque part, j'ai eu l'impression de revivre ces moments de notre histoire, et à la fin du film, j'ai pensé : "Je suis si heureuse que ce soit derrière nous !". Je me suis donc retrouvée un peu niaise à pleurer (à plusieurs reprises) devant cette "comédie romantique" censée me faire passer un moment léger... Je vous rassure, j'ai aussi beaucoup ri ("I thought I'd DJ your hook-up"), les acteurs sont tous très bien (plus une mini-scène avec Kristen Schaal, j'étais ra-vie), la musique très chouette, et encore une fois, j'ai aimé que l'histoire ne soit pas trop romancée et très juste la plupart du temps. Et ça m'a donné encore plus envie de profiter de M. et de notre vie à deux, maintenant qu'aucun kilomètre ne nous sépare plus.
2 commentaires:
Ca me rappelle la fois où Monsieur Mien m'a annoncé son projet de partir un an au Cambodge pour ses études. Au final, ça ne s'est pas fait, mais j'ai pleuré pendant des jours et des jours avec cette image en tête : nos adieux, un long baiser et cette phrase "à dans un an" ou "à dans six mois" (oui, l'avion c'est cher jusqu'au Cambodge).
Ca m'a ému de lire tes mots, il y a des films comme ça où on est pris aux tripes, où l'on se reconnaît et où on vit ce que vivent les personnages... Ce sont souvent ces films dont on a le plus beau souvenir...
Hi nice readinng your post
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