mardi 27 mars 2012

Une parenthèse (enchantée)

Plus ça va, et plus je me dis que je ne pourrai jamais travailler dans un bureau. Au début, peut-être parce que ce statut m'était imposé, je ne voyais que la solitude, mais désormais, je ne pense plus qu'à la liberté de ne pas avoir d'horaires traditionnels. La possibilité de déjeuner en semaine avec une amie tout juste débarquée de Londres et que je ne vois qu'une fois tous les 2 ans ; le cinéma dans la journée, quand il n'y a pas foule ; et puis surtout, les longues balades dans Paris dont je ne me lasse pas. Qu'on ne s'y méprenne pas, ce sont des moments rares que je peux m'accorder seulement quand mon travail n'est pas trop prenant, mais cette rareté leur donne un petit côté magique et exceptionnel qui me pousse à en profiter encore plus.

Mardi, il y a deux semaines, alors que le soleil printanier commençait enfin à se montrer, un de ces moments rares s'est présenté. Ni une, ni deux, j'ai pris un tote bag* et je suis sortie me promener. D'abord, pour rendre des livres à la bibliothèque et en emprunter d'autres, passage pour moi toujours agréable vu mon amour des livres, puis une promenade au gré de mes envies, qui m'a mené chez Ladurée pour acheter un goûter (saurez-vous deviner sur quoi j'ai craqué ?), puis au Jardin des Tuileries pour le déguster au soleil, avec un bon livre justement. Le soir-même, quand des amis m'ont lancé un regard envieux après que je leur ai raconté mon après-midi, je me suis rappelé combien j'avais de la chance.



* Par contre, j'ai oublié de mettre mon appareil photo dans le tote bag en question, d'où la piètre qualité des photos.