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mardi 16 février 2016

Il rira, ou la valse des prénoms

Petite, je n'aimais pas mon prénom. Je le trouvais étrange, vieillot et un peu désuet. Il ne ressemblait pas aux prénoms de mes amies. J'aurais tellement préféré Élodie, Stéphanie ou Aurélie, prénoms à la mode à l'époque. J'en voulais à mes parents : pourquoi avoir choisi celui-ci parmi tous les prénoms possibles et inimaginables ? Et puis cette manie qu'avaient les gens de me parler de fosse aux lions et de martyr, merci bien... Sans compter que la première autre Blandine que j'ai rencontrée, c'était ma prof de maths de quatrième, avec ses jupes plissées, son carré strict, son serre-tête et ses airs de vieille fille... Ce prénom, il m'a fallu du temps pour me l'approprier, pour l'aimer, pour sentir qu'il était "moi", et aujourd'hui, on est réconciliés. Quand l'autre jour, M. a dit à des amis : "Pendant longtemps, je me demandais qui était cette Blandine dont la fête tombait le jour de mon anniversaire, et puis, je l'ai rencontrée.", là, je n'ai pu que l'aimer encore plus.

Je ne sais pas si tu aimeras le prénom que nous t'avons choisi. Je l'espère, mais je peux te dire en tout cas que j'y ai beaucoup réfléchi. J'ai épluché plusieurs livres de prénoms, noté tous ceux qui me plaisaient, mais le tien s'est très vite détaché du lot. Je l'ai dit à voix haute, et je l'ai aimé. Avec notre nom de famille, et ça a collé. Je t'ai imaginé bébé, puis petit garçon, adolescent, homme, et j'ai trouvé qu'il t'irait à tous les âges. Je me suis imaginé te gronder, je l'ai dit plus fort, sur un ton plus sévère, et même là, ça sonnait bien. Il était parfait dans chaque situation, ton papa l'aimait aussi, on a attendu un peu pour se décider, on ne voulait pas se tromper, mais c'était celui-là. Surtout, ce qui a beaucoup compté, ce qui était selon moi de bon augure et le plus cadeau à te faire, c'était sa signification : "il rira". Parce que j'ai envie de t'offrir une vie pleine de bonheur et des rires qui retentissent dans toute la maison. Et quand je vois combien tu es souriant, je me dis qu'on ne s'est pas trompé. Mon bébé sourire... Isaac.


PS : Merci à Sibylle qui m'a gentiment prêté cette photo, et merci surtout de nous avoir de nouveau accompagné dans cette si belle aventure !

lundi 8 février 2016

If you go home with somebody and they don't have books...


Tout est parti de cette phrase, lue dans une BD qui a l'air sublime - je m'étonne de ne pas l'avoir encore achetée - dans une petite salle de cinéma en plein cœur de Paris, avec une fille incroyablement chouette qu'on ne présente plus, pour aller voir un joli film au charme désuet et à la musique moderne.

Elle me tend le livre qu'elle a emprunté à la bibliothèque - les privilèges du métier ^^ - elle sait qu'il va me plaire puisqu'elle a appris récemment mon amour pour Étienne Daho. Je le feuillette, puis je tombe sur cette citation de John Waters sur la première page, qui me fait sourire : If you go home with somebody and they don't have books, don't fuck 'em.

Deux jours plus tard, je repense à cette phrase, je regarde le mur en face de moi, tapissé de livres, notre bibliothèque qui en déborde, et je dis à M. combien je trouve cela étrange de ne pas avoir de livres chez soi. Je repense à ma cousine chez qui nous sommes allés le samedi précédent et où, il me semble, il n'y avait pas de livres en évidence. Pour moi, une maison sans livres serait-elle une maison sans âme ? Pas loin... Les livres ont un côté rassurant, ils me font me sentir chez moi, ce sont des amis, de longue date pour certains. Ils me rappellent des instants de vie, des personnes chères (ceux qui me les ont offerts), des découvertes importantes. Chez les autres, j'aime parcourir des yeux la bibliothèque, voir si j'y découvre des points communs avec la mienne, si elle me donnera envie de lire un ouvrage, s'ils sont rangés par ordre alphabétique, par genre, par couleur. J'aime me dire qu'en découvrant la bibliothèque de quelqu'un, j'en apprends plus sur lui et que s'il la met en évidence, c'est qu'il n'a pas peur de montrer qui il est. Une bibliothèque, c'est un peu un reflet de soi. Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es, non ?

Alors, si la bibliothèque est un reflet de soi, la mienne est un joyeux bazar où se croise romans en tout genre, en anglais, en français et un peu en espagnol (même si c'est difficile encore...), BD et romans graphiques, guides de voyage, livres de cuisine, beaux livres sur le cinéma, l'art, l'architecture, mangas, livres pour enfants, dictionnaires, et puis les vinyles sont là aussi parce qu'on ne savait pas où les ranger. Ma bibliothèque est un peu comme moi : curieuse, cinéphile, éclectique, enfantine, polyglotte, bordélique (donc), et elle n'a pas d'a priori, elle accepte tous les genres, tous les formats, toutes les couleurs.

Et chez vous, elle est comment ? Et vous lisez quoi en ce moment ?

vendredi 18 octobre 2013

Il y a un mois et demi déjà - un peu de déco


Un bel événement, qui a eu lieu il y a un mois et demi (déjà...), m'a tenu éloignée de cet espace. Parce que c'est du travail à organiser, vous vous en doutez - même si je ne regrette pas une seconde - et parce que tout ce temps passé à organiser, plier, envoyer des mails, plier, prier pour qu'il fasse beau, plier... me donnait envie d'une seule chose : sortir de la maison, me balader, voir des amis, aller au cinéma... Donc m'éloigner de l'appartement, et de ce fait, de mon ordinateur. Maintenant que c'est passé, déjà, mais qu'on fait durer le moment en découvrant les photos de tout le monde, en lisant les petits mots qui enveloppent nos chocolats, et en ne touchant pas encore à notre livre d'or, je reviens petit à petit sur la blogosphère. Je suis de nouveau avec assiduité mon blogfeed, je commente avec plaisir - parce que j'aime qu'on commente ici, alors j'essaye de le faire plus chez les autres - et j'ai même un peu réorganisé cet espace et changé la bannière qui me sortait par les yeux (celle-ci est temporaire, en attendant que l'inspiration me vienne !).

Je ne parlerai pas de notre mariage, c'est trop intime. C'est quelque chose que je partage avec tous ceux qui étaient là, tous les gens que j'aime, qu'on aime, et qui ont fait de cette journée un événement magique que nous n'oublierons jamais. J'ai envie de garder ce souvenir bien au chaud, entre eux et nous, et j'espère que vous le comprendrez... Par contre, parce que c'est ce qui nous a pris le plus de temps, parce que je me dis que ça pourrait vous donner des idées, pour votre mariage, pour un anniversaire, ou pour une fête quelconque, et parce que, je dois bien l'avouer, je suis assez fière de tout ce boulot abattu, je vais quand même vous montrer notre déco ! On n'a même pas eu à chercher de "thème", il s'est imposé de lui-même. L'origami est un loisir que M. et moi aimons pratiquer pour nous détendre ou faire plaisir à nos proches : M. emballe souvent mes cadeaux dans de jolies boîtes en papier faites par ses soins, et de mon côté, je confectionne guirlandes, étoiles, ou autres fleurs pour décorer notre chez nous. Et puis, vu que nous avons choisi de partir au Japon pour notre voyage de noces - ça aussi, une évidence - ça faisait encore plus sens !

Voici donc un petit aperçu :


  


 
  








Pour les boîtes pour les invités, on a acheté des grandes feuilles Canson colorées chez Rougier & Plé et pour les guirlandes de grues (merci à ma sœur qui en a fait à la chaîne !) et les marque-places, des sets de feuilles colorées chez Muji. Pour les étoiles, j'ai acheté des feuilles colorées 21x29,7 (vu qu'il faut faire des bandes) et quelques feuilles dorées et argentées chez Rougier & Plé. Et enfin, pour réaliser les modèles de chaque table - que nous avons refait en plus petit pour le plan de table - on a acheté des magnifiques papiers origami chez Adeline Klam, un différent pour chaque table. On s'en est également servi pour réaliser notre urne, recouvrir notre livre d'or et confectionner quelques animaux pour la déco du cocktail. Le joli tissu dans lequel j'ai confectionné le bouquet ci-dessus - offert à la demoiselle qui a attrapé mon bouquet ! - vient aussi de chez Adeline Klam. Fan ou non d'origami, je vous conseille vivement d'aller faire un tour dans sa boutique qui est juste sublime, et très inspirante !

J'ai aussi confectionné un bracelet pour moi, ainsi que pour mes deux témoins, simplement fait d'une étoile dorée et d'un joli ruban irisé. Mes boucles d'oreilles viennent de chez Titlee.


Voilà, vous savez tout ! Dans le prochain article, je vous parlerai des magnifiques faire-parts et menus (qu'on aperçoit furtivement sur les photos) réalisés par Sibylle !

Attention, toutes les photos* sont signées Karine Rosenstein et ne sont pas libres de droits, merci de ne pas les reproduire sans autorisation. 
* Sauf la première, donnée par un ami. Dessus, le magnifique portique réalisé par le papa de M., qui nous a servi de toile de fond pour notre cérémonie et nos photos. Merci, merci !

vendredi 2 novembre 2012

Le blues des amoureux

Mercredi soir, j'ai regardé Blue Valentine*, que j'avais envie de voir dès sa sortie, mais qui m'avait échappé. M. ne voulant pas le voir ("ça a l'air déprimant"), j'ai profité de son absence pour me faire une soirée DVD en solo. Alors oui, ce n'est pas drôle, même s'il y a de vrais passages lumineux, mais c'est un film vrai, et c'est ce qui me touche. La vie n'est pas faite que de moments drôles, et même si je sais que le cinéma est censé nous divertir, c'est de moins en moins ce que je recherche - en particulier quand on parle de sentiments amoureux. J'ai envie d'être émue, de me dire "ça, ça arrive vraiment", et pourquoi pas, "ça m'est arrivé". Forcément, à la suite d'un film comme celui-ci où au fil des années, la lassitude, le désamour, voire le dégoût, s'installent, je ne peux m'empêcher de réfléchir. Certes, les deux amants rencontrent très vite des complications dans leur amour et se précipitent, de peur qu'il leur échappe. Et même si leur relation n'a rien à voir avec la nôtre, cette question demeure en moi : l'amour finit-il toujours par se faner ? Les années, le quotidien, les enfants, finissent-ils par avoir raison de ce sentiment ? Comment fait-on pour garder cette chose si fragile parfaitement intact ? J'ai envie de croire qu'il peut durer, longtemps, toute la vie, et que même s'il change, s'il évolue, il ne meurt pas, il ne fait que se renouveler. Je le crois, et je ferai tout pour que ce soit vrai.

*Malgré ce que peut laisser entendre cet article, j'ai beaucoup aimé Blue Valentine : l'emménagement minutieux d'un vieux monsieur en maison de retraite, un air de ukulélé accompagné de claquettes, des lectures coquines à sa grand-mère, une blague un peu douteuse dans un bus, un petit-déjeuner complice entre un père et sa fille, un baiser de mariés qui dure, dure... Et puis la musique de Grizzly Bear. Et surtout, le sourire lumineux de Michelle Williams.

mardi 27 mars 2012

Une parenthèse (enchantée)

Plus ça va, et plus je me dis que je ne pourrai jamais travailler dans un bureau. Au début, peut-être parce que ce statut m'était imposé, je ne voyais que la solitude, mais désormais, je ne pense plus qu'à la liberté de ne pas avoir d'horaires traditionnels. La possibilité de déjeuner en semaine avec une amie tout juste débarquée de Londres et que je ne vois qu'une fois tous les 2 ans ; le cinéma dans la journée, quand il n'y a pas foule ; et puis surtout, les longues balades dans Paris dont je ne me lasse pas. Qu'on ne s'y méprenne pas, ce sont des moments rares que je peux m'accorder seulement quand mon travail n'est pas trop prenant, mais cette rareté leur donne un petit côté magique et exceptionnel qui me pousse à en profiter encore plus.

Mardi, il y a deux semaines, alors que le soleil printanier commençait enfin à se montrer, un de ces moments rares s'est présenté. Ni une, ni deux, j'ai pris un tote bag* et je suis sortie me promener. D'abord, pour rendre des livres à la bibliothèque et en emprunter d'autres, passage pour moi toujours agréable vu mon amour des livres, puis une promenade au gré de mes envies, qui m'a mené chez Ladurée pour acheter un goûter (saurez-vous deviner sur quoi j'ai craqué ?), puis au Jardin des Tuileries pour le déguster au soleil, avec un bon livre justement. Le soir-même, quand des amis m'ont lancé un regard envieux après que je leur ai raconté mon après-midi, je me suis rappelé combien j'avais de la chance.



* Par contre, j'ai oublié de mettre mon appareil photo dans le tote bag en question, d'où la piètre qualité des photos.

mardi 31 janvier 2012

Doux 1er janvier - et le reste du mois qui s'emballe

Pourtant, le 1er janvier était de bon augure : j'entends la respiration régulière de M., signe qu'il dort encore. Je me glisse hors du lit, et après avoir donné quelques caresses (et croquettes) à Mako, je commence à préparer les pancakes à la ricotta qui serviront de sucré à ce brunch du premier jour de l'année. Alors que l'odeur de la poitrine fumée et des baked beans (un plaisir honteux qui ne m'a pas quitté depuis mon année à Cardiff) envahit l'appartement, M. et moi installons avec bonheur - et difficulté, comment tout faire rentrer ? - le pain brié, le jus d'orange, la confiture de prunelles maison, la jolie théière que ma sœur m'a offerte pour Noël, le beurre demi-sel, puis les assiettes bien remplies, sur la petite table (maison aussi !) du salon. Qu'il fait bon déjeuner tranquillement sans se demander ce qu'on fera du reste de la journée. Pas grand-chose : on range les derniers cadeaux, on en accroche certains, on en feuillette d'autres, tout en refaisant du thé. Et puis, je prends des photos de Mako qui est emballé par le cadeau que m'a offert ma maman à Noël, et pour qui ce changement d'année n'a que peu d'importance.

J'aurais voulu un début d'année en douceur comme ce 1er janvier, mais la quantité de travail qui m'accapare depuis plusieurs mois déjà n'a pas l'air de vouloir diminuer - il en revient toujours à la charge, malgré mes efforts. Et pourtant, je me réjouis de cette période professionnelle fructueuse et je ne peux m'empêcher d'espérer que cela continue - plus de mois creux, s'il vous plaît. Alors, quand j'ai du temps, j'en profite pour le passer avec M., pour voir des amis (le mois de janvier a été synonyme de plusieurs jolies retrouvailles) et pour lire/regarder des films avec bonheur. Le blog passe à la trappe dans la liste des choses à faire, malgré l'envie de vous raconter des anecdotes, des histoires, des bêtises, et les brouillons de billets qui datent maintenant de plusieurs semaines (voire mois) s'accumulent.

Je vous souhaite donc - en retard, mais encore dans les temps puisque nous sommes le 31 - une excellente année 2012 ! Pas trop chargée, que vous ayez le temps de faire tout ce qui vous passe par la tête : vous balader, découvrir plein de restos délicieux, profiter de votre famille, voir des beaux films, avoir de longues discussions entre amis, dévorer des livres, vous lover dans les bras de votre amoureux, prendre des photos, câliner votre chat, faire de jolies rencontres, bref, vivre !

PS : Je ne vous ai pas parlé de notre dîner de réveillon juste parfait, mais si jamais vous avez envie de vous faire plaisir, de passer un peu moment avec vos amis, votre famille, votre amoureux, et que vous avez l'esprit culinairement ouvert et un peu aventureux, foncez à la Gazzetta, rue de Cotte, dans le 12ème. Au menu, il y avait notamment : des ravioli au céléri et à la ricotta, jus d’oignon ; du cabillaud brûlé avec des lentilles ; un flan de lait de chèvre, avec endives caramélisées (le plat préféré de M. qui n'aime pourtant pas le fromage !), un biscuit de fruits sec, avec des dattes et de la bergamote (la viande, c'était du pigeon, mais je ne sais plus avec quoi, et il y avait aussi un autre dessert avec du jasmin...).

Merci à toutes pour vos gentils messages concernant nos fiançailles. Je m'habitue petit à petit à cette bague de grande (ça change de mes bagues fantaisie !) et on commence tranquillement à mettre les choses en place. On a hâte de voir tous ceux qu'on aime réunis pour partager notre bonheur !

vendredi 30 décembre 2011

A picture is worth a thousand words

J'espérais un peu, comme ça, mais je ne m'y attendais pas... Après une semaine séparés, il m'a accueillie avec cette belle surprise. Le reste de la soirée n'a été que sourire(s), le sien, le mien, et ce secret qu'on a gardé bien au chaud, rien que pour nous deux, encore un peu...

Je ne voulais pas créer de suspens, j'avais envie de vous le dire, mais je ne savais pas comment...

vendredi 26 août 2011

Du soleil dans une carte

Quand j'étais petite, même adolescente, j'adorais écrire des cartes postales. Je n'oubliais jamais d'emmener avec moi une feuille sur laquelle j'avais griffonné les adresses de mes amis et une fois chez le buraliste, je passais beaucoup de temps à choisir mes cartes postales une par une, pour chaque personne. Parfois, il fallait faire un choix : trop d'amis, pas assez d'argent pour acheter une carte à tout le monde... Venait ensuite la rédaction, et contrairement à d'autres que je ne nommerai pas, j'écrivais avec soin une carte postale personnalisée pour chacun. J'essayais toujours de raconter des choses différentes, même si les personnes qui allaient recevoir mes cartes ne se connaissaient ni d'Ève, ni d'Adam et n'avaient aucune chance de se rencontrer. Je me demande quand ce rituel qui me paraissait si indispensable est passé à la trappe. Sûrement au lycée, quand j'ai commencé à partir avec mes ami(e)s en vacances... Et comme je partais presque tout le temps au même endroit, je ne voyais pas l'intérêt d'envoyer une carte tous les ans je suppose.

Ce fameux rituel, j'avais décidé de le reprendre cette année. J'avais demandé les adresses à mes amis, à ma famille, bien décidée à envoyer à tout le monde une petite carte de Stockholm. Et puis voilà, notre semaine est passée si vite que les cartes postales n'ont pas été achetées. Pour ma défense, nous n'avons presque pas croisé de présentoirs à cartes postales, et surtout, après nos longues journées de marche, nous n'avions qu'une envie : nous poser tranquillement devant un bon repas et ne penser à rien. Mon petit carnet d'adresses est resté bien sagement dans ma valise et n'a pas bougé du séjour... Pourtant, j'aime écrire sur ce blog, j'aime écrire de longs mails pour donner des nouvelles à mes amis, mais écrire sur du papier, je ne le fais finalement que pour moi, et je le regrette.

Heureusement, il y a des gens pour qui le papier n'est pas devenu désuet ! Aujourd'hui, à ma grande surprise, j'ai reçu une jolie carte postale de Sibylle. Un geste simple qui a ensoleillé ma fin de journée pourtant très grise et difficile (migraine carabinée toute la journée, arf). Et puis cette belle carte postale, j'ai l'impression (j'espère) qu'elle l'a dessinée en pensant tout particulièrement à moi, vu qu'elle a compris combien j'étais gourmande et que pour moi, un voyage doit aussi être culinaire ! Merci encore, joli papillon, de t'être déplacé jusqu'à ma boîte aux lettres :)

* La première photo, c'est Stockholm. Je vous fais un petit teasing avant d'enfin rédiger la suite de nos aventures suédoises ! Et puis je trouve que ça ferait une jolie carte postale, non ?

lundi 25 juillet 2011

Stockholm à travers mes yeux - et les tiens (1)

Difficile de résumer notre semaine à Stockholm... J'espérais tout faire dans un billet, mais ça serait trop indigeste. Nous avons beaucoup marché lors de ce séjour puisque le beau temps a été au rendez-vous presque toute la semaine. Stockholm est une ville d'extérieur (selon moi), et même si elle regorge de musées, il y a énormément à faire rien qu'en se baladant et en explorant ses différents quartiers. Pour preuve, nous n'avons visité qu'un seul "vrai" musée - en intérieur, j'entends - mais vous ne verrez pas de photo du musée Vasa, il faisait si sombre qu'elles sont presque toutes loupées.
À Stockholm, j'ai aimé les façades colorées, les belles portes imposantes, la nature bien présente, les pavés ronds un peu durs, la mer jamais bien loin... J'ai aimé cette atmosphère unique qu'on ne ressent qu'en vacances : se réveiller dans un appartement qu'on s'approprie pour une semaine, prendre le petit-déjeuner sur le balcon, partir à l'aventure (pas avant d'avoir croisé notre lapin*), marcher parfois selon un plan, parfois au gré de nos envies, mais toujours d'un pas tranquille et enjoué, déjeuner tard, presque trop tard pour les Stockholmois, et découvrir des lieux (et des mets) enchanteurs, repartir de plus belle, se poser un peu quand la fatigue se fait sentir, ne jamais rien s'imposer, simplement profiter de l'instant, de cette ville magnifique qui s'étend devant nos yeux... Et puis, être en tête à tête, s'inventer des petites blagues, des références, remarquer les mêmes détails, se créer des souvenirs rien qu'à nous, voir la ville à travers nos yeux et notre histoire. Je retournerai à Stockholm, du moins je l'espère...

Mardi : il fait gris et le soleil ne montrera le bout de son rayon qu'en fin d'après-midi. Cela ne nous empêche pas de découvrir les quartier d'Östermalm - où se trouve "notre" appartement - et de Norrmalm.






Nous arrivons au Nobel Park où nous sommes accueillis par des colverts, des cygnes et des oies bernaches. M. n'est pas rassuré de me voir m'approcher tant pour les prendre en photo !






Après avoir un peu longé les quais, nous rejoignons le sud d'Östermalm et notamment, Hedvig Eleonora Kyrka (l'église Edwige Éléonore), Östermalms Saluhall (le marché couvert) et la Kungliga Biblioteket, la bibliothèque royale et nationale de Suède. Je n'ai pas pu prendre l'intérieur en photo, mon appareil étant resté dans le casier, mais ça vaut le coup d’œil.






Petit détour obligé par Marimekko (j'avais noté l'adresse !), mais malgré les soldes, le prix de la vaisselle reste exorbitant et j'ai peur que ça se casse dans mon sac...




Plus au nord, nous rejoignons le quartier de Norrmalm. Près de Sankt Johannes Kyrka (l'église Saint Jean), nous découvrons le campanile de l'ancienne chapelle, plus vieux bâtiment en bois de ce quartier, et le soleil se montre enfin ! Nous nous rendrons ensuite à la bibliothèque publique de la ville, très jolie surprise du séjour, et nous finirons notre journée à profiter du soleil dans le parc de l'observatoire qui surplombe la bibliothèque.





Mercredi : le "vrai" beau temps arrive enfin. Nous commençons notre journée par une visite de Gamla Stan, la vieille ville. Un peu trop touristique à mon goût (il y a des groupes de visites guidées partout !), mais le quartier et ses petites rues pavées ont beaucoup de charme et nous préférons justement emprunter ces petites rues...







Nous rejoignons ensuite Stockholms stadhus (l'hôtel de ville) sur Kungsholmen et longeons Norr Mälastrand pour aller déjeuner à Malarpaviljongen, super adresse recommandée par Julia.









Petite pause au bord de l'eau pour digérer cette orgie de crevettes !




Puis c'est reparti vers Långholmen, petite île pratiquement inhabitée et constituée d'un grand parc et de petites plages : l'endroit rêvé pour déguster les Kannelbulle pour lesquelles nous n'avions plus de place ce midi !






Jeudi : notre plus grosse journée (et toujours le soleil au rendez-vous). Nous passons la matinée au musée Vasa, puis nous nous dirigeons vers Rosendals Trädgård, encore une excellente adresse conseillée par Julia. Le carrot cake est à tomber et l'endroit idyllique : plusieurs serres, un verger pour se prélasser après le déjeuner, une jolie boutique pleine de produits maison... Nous serions bien resté tout l'après-midi !









Après cet excellent repas, direction Skansen, le plus ancien musée en extérieur du monde. On peut y admirer des bâtiments suédois datant de plusieurs siècles, rentrer dans des maisons qui retranscrivent la vie de l'époque, mais aussi découvrir de nombreux animaux, notamment scandinaves.














Et parce que nous n'avons pas assez marché (!), nous rejoignons la petite île de Beckholmen juste à côté. Un coin très différent de ce que nous avons vu jusqu'à présent, plus brut, plus industriel, et surtout, complètement désert. Nous n'avons pas accès à une partie de l'île malheureusement, mais la balade est très agréable dans cette lumière tardive...






Ce soir-là, je découvre que Nils Holgersson est sur les billets de 20 sek. Et que M. ne connaît pas Nils Holgersson ! J'ai beau chanter "Nils Holgersson, qu'est-ce que tu vois de là-haut ?", rien...


* Et en bonus, la photo de notre lapin !

J'essaye de vous raconter la suite très vite (il faut juste que je trie le reste des photos, dur dur...).