lundi 29 mars 2010

Les muffins de Bob (et Lille, c'est super)

J'avais envie de vous parler de mon week-end à Lille, ville où j'ai vécu lors de ma dernière année d'études, il y a 2 ans : de mes retrouvailles réussies avec mes copains de promo ; de nos longues discussions au sujet de ce métier qu'on commence tout juste à dompter ; du bonheur de voir le sourire de notre chargée de Master, fière de nous voir travailler et faire peu à peu notre trou ; de la nostalgie de retrouver ces rues si familières qui m'ont rappelé mes balades sous la pluie (souvent) à la découverte de Lille ; des premières fraises de l'année dégustées en smoothie (merci A. pour cette bonne idée rafraîchissante : banane-fraise, c'est délicieux). Et puis, je n'ai pris aucune photo, trop occupée à vivre ce week-end à fond, et bien pire, je ne retrouve aucune photo de Lille de l'époque où j'ai vécu là-bas. Est-il possible que je n'en ai prise aucune ? Il va falloir que j'étudie ça de plus près...

À la place, je vais vous parler des délicieux muffins de Bob (enfin, de Marc Grossman), puisque j'en ai rapporté à mes camarades ce week-end et qu'ils ont beaucoup apprécié. Je vous avais parlé de mon repas au Bob's Juice Bar, et après de longues hésitations, je me suis décidée à acheter son livre. Et je ne suis pas déçue ! Pour ce week-end, j'avais choisi une valeur sûre (aux pépites de chocolat), ne connaissant pas les goûts de chacun, mais une semaine plus tôt, j'avais fait les muffins citron-pavot de Bob. Je vais citer mon amoureux pour vous convaincre de leur goût exquis : "je n'ai jamais mangé de muffins avec une telle texture."


Muffins citron pavot (pour 12 muffins)

glaçage
60 g de sucre glace
2 c. à soupe de jus de citron

ingrédients secs
320g de farine blanche ou semi-complète
3 c. à soupe de graines de pavot
1 c. à café de sel
3 c. à soupe de levure chimique

ingrédients de la pâte
le zeste d'un citron
150 g de sucre
125 g de beurre doux
2 œufs, blancs et jaunes séparés
40 ml de jus de citron (environ)
210 ml de yaourt, à la grecque de préférence

fruits
200 g de poire épluchée et épépinée
(soit 250 g de poires entières)

Préchauffez le four à 190° C. Préparez le glaçage en mélangeant le sucre glace et le citron. Mélangez la farine, les graines de pavot, la levure, le sel et le zeste du citron. Coupez la poire en morceaux de la taille d'une amande : si les morceaux sont trop gros, la pâte risque de déborder pendant la cuisson.
Mélangez le beurre et le sucre énergiquement quelques minutes jusqu'à obtenir une consistance crémeuse et aérée (je vous conseille d'utiliser un batteur). Montez les blancs en neige. Mélangez le yaourt et le jus de citron. Vous devez obtenir 250 ml de mélange : adaptez la quantité de yaourt en fonction de la quantité de jus obtenue. Incorporez les jaunes d'œufs au mélange beurre-sucre, ajoutez le yaourt au citron, puis les blancs en neige.
Incorporez petit à petit le mélange de farine, graines de pavot, levure, sel, zeste de citron et poire, sans trop travailler la pâte.
Répartissez la pâte dans les moules à muffins.
Faites cuire les muffins 20 à 25 minutes jusqu'à ce qu'ils soient fermes, moelleux et bien dorés. Vérifiez la cuisson en piquant une brochette en bois au cœur des muffins. Nappez les muffins encore tièdes de glaçage à l'aide d'une cuillère.




À Lille, A. m'a aussi emmenée dans une foire aux livres. On a flâné un bon moment dans les allées, on a beaucoup rigolé devant le mini-rayon littérature anglaise (vive Danielle Steel !) et on est chacun reparti avec plus d'un kilo de livres sous le bras (1,8 kg pour moi).

Je cherchais un beau livre sur Arthur et/ou les chevaliers de la table ronde depuis un moment, et encore plus depuis l'expo à la BnF, je suis ravie d'avoir trouvé celui-ci, il regorge de belles illustrations. Bon, j'aurais préféré en anglais, mais pour 2 euros, je ne vais pas râler !

mercredi 24 mars 2010

Collections d'enfance

Comme beaucoup d'enfants, j'ai eu ma phase "collections". Pins, magnets, totoches, cartes paninis, scoubidous, billes, et j'en passe. Le plaisir de voir sa collection s'agrandir, de pouvoir comparer ses différents spécimens avec ses amis, d'en échanger, de s'émerveiller lorsqu'on trouvait un nouvel objet. Pourtant, ces collections étaient souvent éphémères, liées à des modes, et étaient vite remplacées par la nouvelle collection du "moment". Mon frère lui était beaucoup plus constant et minutieux dans sa collection de timbres : mon grand-père lui avait offert un bel album et lui gardait tous les nouveaux timbres qu'il pouvait trouver. Ce passe-temps qui lui avait été au départ imposé était vite devenu une passion et je le revois encore en train de tirer la langue et de placer délicatement ces timbres dans son album à l'aide d'une pince à épiler. Je me demande s'il l'a toujours d'ailleurs...

La seule collection de mon enfance que j'ai conservé - ce malgré une maman "qui jette tout" - et que je continue religieusement, c'est celle des tickets de cinéma : à l'origine, il s'agissait plus de garder ces beaux objets (car ils étaient beaux à l'époque, lorsqu'ils étaient illustrés), mais aujourd'hui, cette collection est surtout un moyen de se souvenir. Les années passent, la mémoire fait souvent défaut, et ce simple petit bout de papier me permet de me rappeler de moments partagés avec ceux que j'aime. De la même façon, je garde les tickets d'exposition, les prospectus de musée, les cartes de restaurants (même parfois les jolies serviettes en papier) ou de magasins qui m'ont plu, ou simplement pour garder une trace de mon passage.

Je crois qu'il faut que l'objet soit lié à un certain évènement pour que je ressente le besoin de le garder. En voyage par exemple, je garde tout. Et quand je dis tout... J'aurais aimé vous montrer la collection constituée après mon année passée au Royaume-Uni. J'ai toujours une pomme de pin que m'avait offert un ami très cher lors d'une balade au Musée de la vie galloise à St Fagans et une touffe de poils de mouton trouvée accrochée à un buisson à Rhossili Bay (impossible d'approcher les moutons, et pourtant ma mère a essayé...). Il faudra que je pense à récupérer tout ça chez mes parents.

Récemment, sur le blog de Suprlipopette (qui regorge de trouvailles), j'ai entendu parler du projet A Collection a Day : l'idée est originale et séduisante, et ça m'a donné envie de faire un peu le tri (pas jeter, mais ranger) dans mes collections. Et puis, les photos sont très belles.






Cette dernière m'a fait penser à A Single Man que j'ai vu mardi avec mon amoureux. Un film que j'ai trouvé sublime esthétiquement (les décors, les costumes, ces images qui se colorent pour redonner de la vie, ces corps sublimés...), mais qui m'a aussi beaucoup touché. J'ai redécouvert Colin Firth, que j'aimais déjà beaucoup avant.
Et vous, vous auriez choisi quelle couleur de taille-crayon ?

Et puis, comme je n'ai pas fait de "rubrique chouette" depuis un moment, je ne pouvais pas passer à côté de celle-ci !

dimanche 21 mars 2010

Quatre ans

Une petite fille dans son univers. Elle aime jouer toute seule, lire, écouter de la musique et se couper du monde. Et ce qu'elle aime par dessus tout, c'est le cinéma. Les histoires qui la font voyager, rêver, c'est ça qu'elle veut vivre. Bon moyen d'imaginer des moments que sa timidité l'empêche souvent de vivre. Elle a des amis, mais elle ne se dévoile pas vraiment à eux. Elle ne leur dit pas ses souffrances, ses rêves, ce qu'elle ressent vraiment. Quant aux garçons... Le premier qui a voulu l'approcher, elle lui a sorti le truc le plus bateau du monde ("je préfère qu'on reste amis") alors qu'elle ne rêvait que de lui...

Adolescente, ses rondeurs n'arrangent rien à l'affaire. Et quand elle voit les autres prendre des risques, se frotter à la vie, elle continue de rêver à ce qui pourrait lui arriver. Elle se trouve bizarre, elle ne sait pas comment faire pour sortir de sa coquille, pour montrer qui elle est vraiment. Être vraiment proche de quelqu'un, c'est si dur, encore plus quand il s'agit d'un garçon. Et puis un jour, elle a quitté son cocon, ses habitudes, son pays, et là, les risques, il a fallu les prendre. Il a fallu aller vers les autres, prendre son courage à deux mains, tout faire toute seule, comme une grande. Elle ne s'en est pas rendu compte tout de suite, mais cette expérience lui aura été très bénéfique, et pas seulement sur le plan professionnel.

À son retour en France, elle croise un garçon. À cause d'une certain perte de repères et des visages moins familiers à la fac, la timidité est vite revenue. Elle pense tout de suite qu'elle ne lui plaira jamais, qu'un garçon comme lui ne pourrait jamais s'intéresser à elle. Elle laisse tomber et puis, au moment où elle s'y attend le moins, il lui parle dans le tramway. Elle a le cœur qui bat, les mains moites, elle a peur de dire des bêtises. Elle ne peut s'empêcher de le chercher du regard quand elle rentre dans une salle de cours, elle essaye de ne rien montrer, mais elle ne pense qu'à lui.

Ils s'entendent de mieux en mieux, ils se voient après les cours, il vient chez elle pour goûter un nespresso, elle va chez lui pour rencontrer ses chats. Il ne fait pas le premier pas, que doit-elle faire ? Pour la première fois, elle demande conseil à une amie, à sa sœur, elle dit tout ce qu'elle ressent. Et puisqu'il paraît qu'il l'aime bien, c'est décidé. Quand il devra partir donner son cours, après qu'ils aient passé l'après-midi ensemble, elle l'embrassera. Les minutes passent, elle insiste pour l'accompagner jusqu'a l'arrêt. Et là, alors que le tramway arrive sur la voie, dans un rayon de soleil de ce mois de mars encore froid... Elle ne sait plus qui a fait le premier pas, elle ne se souvient que du soleil qui lui piquait les yeux, de son regard fixé sur ses lèvres, de cette sensation agréable et inconnue... Et elle se souvient avoir passé le reste de la journée à sourire. Ça fait maintenant 4 ans qu'elle sourit.

Pour nos 4 ans, on a passé l'après-midi à la cité de l'architecture et du patrimoine. L'exposition sur Claude Parent était intéressante et remplie de superbes croquis, mais "Carton Plein !", une exposition gratuite de cabanes en cartons, m'a encore plus plu. Et je remercie le gentil monsieur qui m'a autorisé à prendre des photos, ça a changé de toutes ces fois où je me suis faite gronder...






Et pour le dîner, nous sommes (enfin) allés chez Momoka. Le menu dégustation nous a permis d'apprécier une variété de légumes, puis de poissons et de viandes tous exquis et dans des plats toujours plus raffinés (j'ai passé la soirée à m'émerveiller devant leur vaisselle). Mention spéciale à l'aubergine la plus fondante que j'ai jamais goûtée, trop vite dégustée pour être prise en photo (elle est en photo ici), au saumon et à la daurade crus extra fondants, et aux desserts. Je croyais me pâmer pour le tiramisu matcha-azuki, mais c'est finalement la crème matcha-caramel (très forte en goût de matcha) qui a remporté mon suffrage, haut la main.







Désolée pour la piètre qualité des photos, il faisait sombre aussi bien au musée qu'au restaurant.

J'espère que vous ne trouverez pas ce billet trop fleur bleue, j'ai eu beaucoup de mal à l'écrire...

mardi 16 mars 2010

Des korokke - comment faire manger des pommes de terre à M.

Mon amoureux (M. donc) est un peu enquiquinant en ce qui concerne les légumes. Il a une façon bien à lui de qualifier les légumes qu'il n'aime pas : ils ne sont "pas intéressant". Certes, vous allez me dire, comment un légume pourrait-il être intéressant ? Sans conversation, c'est un peu difficile. Ce qu'il entend par là, c'est plutôt fade et dont le goût n'a pas d'intérêt. Ce qui pour lui regroupe les haricots verts (sauf ceux de chez Momoka, mais je vous en reparlerai), le brocolis, la courgette, les asperges, etc. mais aussi la pomme de terre !

Autant vous dire que si je veux manger des patates, moi qui aime ça sous toutes ses formes (enfin, j'aime aussi les haricots, les courgettes et les asperges) , je dois ruser ! Soit je me résigne à faire des pommes de terre salardaises comme ma mamie, c'est-à-dire qui ont baigné dans du gras de confit de canard (complètement addictif et pas sain du tout), vu que forcément, quand c'est bien gras, il aime ; soit je trouve une recette un peu plus saine. Et là, merci encore à Kaori Endo (ah ce livre, une mine d'or) : certes, les korokke (ou croquettes de pommes de terre) sont panées, mais on est loin des pommes de terre salardaises. Il faut que j'arrête d'en parler, ça me fait drôlement envie...


Korokke (pour 4 personnes)

1 kg de pommes de terre fermes
1 petit oignon
100 g de steak haché
1 c. à soupe d'huile
50 g de beurre
Sel et poivre
2 œufs
Farine
Chapelure japonaise
Huile pour friture
1/2 chou blanc
Sauce Bull-Dog ou sauce pour okonomiyaki

Épluchez les pommes de terre et coupez-les en gros dés.
Faites-les cuire à l'eau en les salant en fin de cuisson.
Pendant ce temps, épluchez et hachez l'oignon. Faites-le revenir doucement à l'huile jusqu'à ce qu'il devienne tendre et transparent.
Ajoutez le steak haché à l'oignon. Augmentez le feu et faites revenir en écrasant le steak. Lorsque la viande est cuite, salez, poivrez et laissez refroidir.
Égouttez les pommes de terre, puis remettez-les dans la casserole sèche. Chauffez-les doucement en remuant pour faire évaporer le maximum d'eau, jusqu'à ce qu'elles commencent à coller aux parois de la casserole. Hors du feu, écrasez les pommes de terre (vous pouvez aussi les passer au moulin).
Ajoutez à la purée le beurre, l'oignon et le steak haché. Salez et poivrez généreusement.
Façonnez la purée dans la forme que vous souhaitez, tout en restant raisonnable avec la taille. Trop grosses, vos croquettes risquent d'exploser dans l'huile ou n'arriveront pas à cuire au cœur. Petite astuce : humidifiez vos mains avant de façonner vos croquettes pour que la purée ne colle pas.
Panez les croquettes : passez-les d'abord dans la farine, puis dans les œufs battus et enfin dans la chapelure japonaise. Un assistant (merci mon amoureux) ne sera pas de trop !
Si vous avez une friteuse, faites chauffer votre bain de friture à 180 °C et une fois que des petites bulles apparaissent à la surface (l'huile est prête !), plongez vos korokke sans surcharger l'huile et faites frire deux minutes de chaque côté. Si vous n'avez qu'une sauteuse/wok, remplissez le fond d'huile, puis procédez de la même façon qu'avec la friteuse.
Déposez les korokke sur un papier absorbant au fur à mesure qu'elles sont cuites. Dégustez-les sans attendre accompagnées de chou blanc émincé (ou de salade) et de sauce (Bull-Dog ou pour okonomiyaki).





Encore une fois, Kaori Endo a réjoui nos papilles. Et j'ai réussi ma mission : M. a mangé des pommes de terre avec plaisir ! Si jamais vous avez d'autres recettes de pommes de terre appétissantes, je suis toute ouïe.

samedi 13 mars 2010

La folie lego

Petit, mon frère jouait souvent en solitaire. Les transformers et autres chevaliers du zodiaque, ce n'était pas trop ma tasse de thé, ni celle de ma sœur. Par contre, lorsqu'il s'agissait de l'aider à construire sa base spatiale ou sa gare en lego, nous l'aidions avec grand plaisir. Bien sûr, c'était lui le chef de chantier, il décidait des différentes étapes de construction et nous nous exécutions, toujours dans la bonne humeur. Après tout, nous étions dans sa chambre, son univers, son territoire, et quelque part, nous nous en voulions peut-être de ne pas jouer assez souvent avec lui et il semblait normal que ce soit lui le chef des opérations.

Selon moi, tous les enfants, fille ou garçon, devraient avoir des legos. C'est vraiment un merveilleux moyen de stimuler l'imagination. Quand je repense à ces journées passées avec mon frère et ma sœur à construire des bâtiments en tout genre ; à l'attention, la minutie, la passion avec lesquelles nous opérions ; et surtout à l'immense joie que nous ressentions une fois notre œuvre terminée, je ne peux imaginer un jouet plus fantastique que celui-ci. Et puis il n'est pas seulement réservé aux enfants, voyez plutôt !


Couverts lego vu chez fredflare.



Livre "I ♥ N.Y." version lego, toujours chez fredflare.

Menu burger vu sur le blog Let's LEGO de Sachiko.




Table lego de l'agence de pub Boys and Girls, vue ici. Mon amoureux m'a fait découvrir ce super projet et j'avoue avoir moi aussi flashé dessus. Une idée très sympa et faisable à mon avis. On y pense, on la garde dans un petit coin de notre tête, pour bientôt qui sait...

Si vous voulez en apprendre plus sur la construction de cette super table, voilà la vidéo :



Bon, ça a l'air un peu compliqué en fait...

jeudi 11 mars 2010

Faux guide de Nantes

Comme d'habitude, honte sur moi, mes quatre jours à Nantes sont passés trop vite et je n'ai toujours pas eu le temps de prendre des photos pour vous concocter un petit guide des meilleures adresses nantaises. Je ne désespère pas pourtant... Voilà donc un petit résumé de mon week-end, en images (les rares photos que j'ai prises).

J'ai pu voir les coulisses d'une charmante boutique. Je ne suis plus une enfant et pourtant, je ne peux m'empêcher d'être émerveillée.




J'ai craqué en passant devant chez Vincent Guerlais. Je n'ai pu m'empêcher d'entrer dans la boutique, toute juste rouverte et agrandie. Un délice pour les yeux, et bien sûr, pour les papilles.


Ma mère m'a fait un joli cadeau. Malheureusement, elle n'a pas pu retrouver le tricotin de son enfance (ma grand-mère l'a jeté, bouh), mais celui-ci fera très bien l'affaire. Vite, je dois aller acheter de la laine !


J'ai fait découvrir Milk à ma mère. Vu qu'elle va bientôt être grand-mère, et moi tante, il va falloir qu'on s'intéresse de plus près à la mode enfantine. Bon, j'avoue, j'achetais déjà Milk avant, c'est si beau et si inspiré...


J'ai mangé dans une brasserie très sympa avec mes parents dimanche midi. Les bords de l'Erdre et le soleil qui nous réchauffent à travers les baies vitrées donnent beaucoup de charme au lieu. Il faisait un froid du diable, mais l'été, ça doit être très agréable. On a beaucoup parlé, j'ai appris plein d'anecdotes sur ma famille, mes racines... Ça faisait longtemps que je n'avais pas passé un si bon moment avec mes parents.


J'ai fait tous les albums photos, un peu par nostalgie, mais aussi à la recherche de clichés pour un projet. Et puis je suis tombée sur celle-ci : je n'ai pas réussi à la scanner, on ne doit pas bien distinguer ce qui s'y trouve. Je ne sais pas pourquoi, mais je l'ai ramenée avec moi. C'est tout mon univers de petite fille qui se trouve sur cette photo, et ça m'a ému.


J'ai mangé des pâtes rigolotes en regardant un film rigolo avec ma mère. Je l'avais vu une semaine plus tôt avec mon amoureux, mais j'ai pensé qu'il plairait à ma mère. C'était toujours aussi drôle, un très bon moment de cinéma.


J'ai gardé le meilleur pour la fin : lundi midi, je suis rentrée et j'ai pu découvrir la surprise que mon amoureux m'avait préparée. Il y a passé son dimanche entier !





Des macarons matcha-pistaches, un pur délice dont je me suis délecté pendant 3 jours (je vous rassure, il a pu en manger aussi). Je suis vraiment une veinarde ! Merci mon amoureux, tu es le meilleur ♥