vendredi 31 juillet 2009

Le massacre de Julie

Attention : âmes sensibles, ne lisez pas le billet qui suit, vous risquez d'être traumatisées...
Tout d'abord, je dois faire une petite digression et vous expliquez un de mes traits de caractère : j'ai des coups de cœur inexplicables pour certains animaux (beaucoup), je ne saurais vous dire pourquoi, mais ça me pousse souvent à avoir l'air d'une grosse neuneu... Je le reconnais moi même bien volontiers ! Je suppose que ce sont des restes de mon ancienne passion animalière qui m'a fait considérer un temps le métier de véto, comme bon nombre d'entre nous. Parmi la liste, on compte, entre autres : chouettes, chats, dodos, tortues, lamantins, belougas, pandas,... et lamas ! Ceci étant dit, reprenons le cours habituel de notre récit...

Hier soir, jeudi oblige, j'allume la télé à 20h30 et je regarde Fourchette & Sac à dos. Je suis super contente car ce soir, l'épisode de mon émission fétiche se passe au Pérou, le pays de mes amis les lamas.

Julie part du lac Titicaca où les péruviens vivent sur des îlots entièrement faits en roseaux (qui leur sert aussi de nourriture), puis elle se rend à Chullunquiani pour apprendre à cuisiner le chuño, l'une des spécialités locales à base de pommes de terre. Ces pommes de terre qui sont déshydratés de façon artisanale ressemblent plus à des navets. On les fait bouillir, puis on les farcis de fromage, on les passe dans une pâte et on les fait frire. Hmmm, ça a l'air bon !


Julie part ensuiste à 3 800 m d'altitude, et oh joie, on commence enfin à voir des lamas et des alpagas qui broutent au bord des routes ! Je suis aux anges, je donne des petits coups de coude à mon amoureux ("t'as vu, t'as vu ?") quand soudain, la phrase est lâchée : " Il me faudra bien une bonne côte d'alpaga pour me remettre de cette route." QUOI ??? Qu'entends-je ? Horreur d'horreur, Julie va manger de l'alpaga ! Non, ce n'est pas vrai, je renie cette émission, je ne peux plus regarder ! Enfin si, j'ai regardé, en redoutant l'instant fatidique, et c'est pas du joli joli : les éleveurs sacrifient un alpaga en l'honneur de Pachamama, la Terre-mère, mais pourquoi sacrifice doit toujours être synonyme de cruauté ? Ils lui arrachent le cœur alors qu'il est encore vivant... Je vous rassure, c'est Julie qui nous le dit, on ne voit rien à l'écran !

Je me remets doucement de mes émotions et Julie se rend à Chinchero pour goûter la pachamanca, plat traditionnel composé de pommes de terres, poulet, fèves, et différentes herbes, le tout cuit dans un four creusé à même le sol et rempli de pierres chauffées. Pour l'occasion, Julie endosse le costume traditionnel, qui lui va plutôt bien, même si la présentatrice toute en longueur dénote parmi toutes ses petites péruviennes un peu rondes.


Suit une petite visite des salines de Maras où les Indiens extraient le sel depuis le 15e siècle grâce à un système de canaux et de terrassements mis au point par les Incas. Les images sont splendides, et ces salines semblent quelque peu irréelles au milieu du paysage andin.


Julie arrive ensuite à Calca, un village dans les environs de Cuzco, où elle rencontre un éleveur de cochons d'Inde, destinés à la consommation. Et oui, le massacre continue ! Là, honnêtement, même si je suis moins fan des cochons d'Inde, le spectacle est en encore pire : on lui tord le cou (et on entend bien le craquement, brrr), on lui enlève la peau, on le farcit, puis on l'embroche. Et pendant tout ce temps, on voit encore les petites incisives du rongeur qui ne peuvent nous débarrasser de l'image du cochon d'inde vivant. Heureusement, un petit détail détend l'atmosphère, même si je ne pense pas que c'était voulu : le cochon d'inde est appelé "cuy" par les péruviens, et honnêtement, quand ils prononcent le mot, on dirait qu'ils disent "couille". Morceaux choisis : "ça, c'est le cuy à poils", "ce sont des tout petits cuy", "Julie, je voudrais t'inviter à déguster un de mes cuy", etc. Bref, on a bien ri, et le massacre du "cuy" est un peu mieux passé !

Enfin, on termine le voyage dans la vallée sacrée des Incas, à Chacan, où Julie aide à la récolte du quinoa, puis à la préparation d'une soupe à base de cette céréale pleine de protéines. Et ça a l'air succulent ! Moi qui adore le quinoa, je vais peut-être me tenter ça à la maison.

En tout cas, voilà deux lamas que Julie ne mangera pas !


jeudi 30 juillet 2009

Je lis, et je marque mes pages


Je vous avais promis il y a un moment déjà la critique de Slam de Nick Hornby, donc je me lance. Nick Hornby est un de mes auteurs fétiches, j'ai lu presque tous ses livres (About a boy, How to be good, Fever pitch, A long way down,...) et tous en anglais. Petite précision ici : je ne dis pas ça pour crâner, mais il se trouve que l'anglais, c'est mon métier, et si je veux rester au top, je dois lire un maximum d'anglais, et en écouter aussi (d'où les films en VO).
Nick Hornby écrit bien, c'est facile à lire, en général très rigolo, et avec ses livres, on est sûr de passer un bon moment. Pareil pour celui-ci ? Oui, mais avec quelque chose en moins. Moins de personnages que d'habitude, le livre est ici centré sur son "héros", Sam, jeune skateur de 16 ans qui voit sa vie chamboulée après sa rencontre avec Alicia. Les autres personnages sont moins définis, ses relations avec sa mère, ou sa petite amie, moins mises en avant, et ça a créé un manque, du moins pour moi. En plus, j'ai trouvé l'histoire un peu trop basique, même s'il y a un petit twist qui permet de relancer le rythme (je ne fais pas de spolier !). Bref, le livre est sympa, vous ne vous ennuyerez pas, mais si vous voulez découvrir Nick Hornby, je vous conseille plutôt How to be good, dont les personnages sont plus farfelus, et l'histoire plus fouillée.


J'ai lu un autre livre depuis, donc je vais aussi vous en parler. C'est un livre français, car j'ai le fonctionnement de lecture qui suit : j'alterne livres anglais et français. Espagnol, je me tiens aux nouvelles, sinon je m'y perds ! Cette fois, il ne s'agit pas d'un roman, mais d'une autobiographie : La vie passera comme un rêve de Gilles Jacob, président du festival de Cannes.
J'ai vraiment adoré ce livre, et ce pour plusieurs raisons :
1 - j'adore le cinéma, et les festivals en particulier. En plus, j'ai eu la chance d'aller au festival de Cannes au lycée, et j'en garde un souvenir impérissable.
2 - j'ai aimé le fait que Gilles Jacob parle à la fois de sa vie personnelle et de sa vie professionnelle, qui petit à petit n'en feront plus qu'une.
3 - ce livre regorge d'anecdotes insolites, rigolotes, tragiques,... On a vraiment l'impression d'être dans les coulisses du festival, et on en apprend des vertes et des pas mûres sur les divers caprices de stars. Surtout, on assiste à de très beaux moments de cinéma, ou tout simplement humains.
4 - enfin, et c'est ce qui m'a le plus plu je crois, c'est l'auteur lui-même. Gilles Jacob m'a beaucoup touchée : j'ai aimé sa façon d'écrire, de se dévoiler, de montrer ses faiblesses, de partager ses coups de gueule et coups de coeur, et de montrer combien il était humain. J'ai aimé la tendresse avec laquelle il parle de ses "stars" : il ne dénigre jamais, il voit toujours le bon côté, même quand celles-ci lui en font voir de toutes les couleurs. Là où d'autres seraient fâchés à vie ou gueuleraient un bon coup, lui reste digne et considère toujours ces stars pour ce qu'elles sont avant tout, des humains comme vous et moi.
Un livre que je conseille donc à tous les fans de ciné, et aux autres !

En prime dans ce billet, quelques marque-pages, indispensable à toute bonne lecture qui se respecte. Cette "chic chick" (ou poulette chic) vient de l'adorable site Jinjerup qui regorge de patterns, fonds d'écran, jolies boîtes, et papercraft en tout genre. Vous pouvez télécharger le modèle en différentes couleurs sur le site.




Dans le même style, Jinjerup propose des marque-pages fruités complètement adorables. Moi , j'ai opté pour l'ananas !


Pour le faire (comme pour la chic chick), rien de plus simple :

1- Découper le contour de l'ananas.


2- À l'aide d'un exacto, découper délicatement le long de la ligne qui va d'un oeil à l'autre.


Et voilà, votre marque-page est terminé !



Bonus : Cette photo trop rigolote (toujours chez Jinjerup) du marque-page parmi ses confrères bien réels.


Bonne lecture !

PS : Le nouveau fond d'écran (je trouvais l'autre trop chargé) vient aussi de chez Jinjerup. Décidément un blog à suivre de près...

mardi 28 juillet 2009

Et si on achetait bio ?

Aujourd'hui, je suis passée devant le magasin Naturalia près de chez moi, et je suis rentrée faire ma petite enquête. Je ne suis pas spécialement pro-bio, mais j'ai un très bon souvenir de ce genre de magasins. Quand j'étais petite, on y allait souvent avec mon père, qui s'achetait tout un tas de céréales, muesli, etc. pour se faire ses petits déjeuners, et pas mal de lait de soja, crème de soja, et autres petits gâteaux gerblé. Le grignotage, oui, mais bio ! Bref, j'ai assez vite connu cette alternative à l'alimentation classique, et j'adorais ces grands bacs remplis de fruits secs qu'on pouvait ouvrir et tous ces drôles de produits qu'on ne trouvait pas ailleurs.


Je suis donc rentrée chez Naturalia par nostalgie, et aussi pour voir si le bio, c'était si cher que ça. J'ai fait ma petite enquête, noté le prix de quelques produits qu'on consomme en général à la maison, et une fois rentrée, j'ai fait des recherches sur Internet. Voici quelques chiffres, en comparant avec Monoprix (là où on fait nos courses) et avec Carrefour (plus grande surface, donc moins cher).

Quinoa
Naturalia : 6,05 le kg
Monoprix : min. 10,24 le kg, et toujours déjà cuisiné
Carrefour : min. 4,96 le kg

Semoule
Naturalia : 3,10 le kg
Monoprix : 2,46 le kg
Carrefour : 1,85 le kg

Polenta
Naturalia : 2,94 le kg
Monoprix : 3,12 le kg
Carrefour: 3,70 le kg (la même que chez Monop pourtant !)

J'ai aussi remarqué que leur compote n'était pas chère, surtout comparé à celles qu'on achète par quatre (et même si c'est la marque Monoprix) ; les épices ne sont pas plus chères, voire moins ; ils ont un plus large choix de céréales, de farine, de sucre ; et la pâte feuilletée/brisée est à peine plus chère. Le must, c'est quand même leur rayon fruits et légumes, bien plus fourni et plus beau que celui de chez Monoprix, et en particulier en ce qui concerne les fruits secs, que j'adooooore ! D'ailleurs, je n'ai pas pu m'empêcher : j'ai acheté des noisettes (au moins 300 g...).


Les noisettes, c'est mon vice. Une fois que je commence, je ne peux plus m'arrêter... Et ça me rappelle tellement de bons souvenirs : les après-midi à jouer avec mes cousins dans le jardin de mes grands-parents, sous les noisetiers ; les cabanes construites au milieu des arbres ; la cueillette avec ma grand-mère ; et surtout, le moment fatidique où on ouvrait la noisette (non sans mal) pour découvrir ce qui se cachait sous sa coque, et, avec un peu de chance, en déguster une délicieuse.

Bien sûr, ces noisettes-là n'ont pas le goût des fraîches du jardin, mais c'est mieux que rien !


lundi 27 juillet 2009

Gâteaux très très lush !

Normalement, j'essaye de varier les billets, mais là, ça va faire deux billets cuisine (verte) de suite, désolée. Enfin, je ne vais quand même pas parler que cuisine, je vous rassure.

Samedi a eu lieu une grande Party Lush à la boutique St Antoine à côté de chez moi. J'ai reçu la newsletter quelques jours plus tôt, et j'ai trouvé le principe tellement sympa que je n'ai pas pu résister à l'envie d'y aller.
Pour cette fête 4 étoiles, l'équipe de Lush a préparé des menus spéciaux pour chaque type de peaux, mais aussi des vrais gâteaux et des smoothies (banane fraise, yummy). Et surtout, si vous apportez un gâteau fait maison, vous repartez avec un goodie bag, youpi !

N'en jetez plus, je me lance aux fourneaux, et pour l'occasion, je décide de faire des biscuits macaronnés à la pistache, recette aperçue sur B comme Bon et qui me fait envie depuis des mois.

Pour une trentaine de biscuits :

100 g de poudre d'amande
50 g d'amandes effilées
150 g de sucre glace
2 blancs d'œufs
50 g de farine
1 grosse c. à c. de pâte de pistache (colorée)

Préchauffez le four à 150°C. Mélangez la poudre d'amande, les amandes effilées, la farine et le sucre glace. Montez les blancs en neige et ajoutez-les progressivement au mélange. Ajoutez la pâte de pistache et mélangez délicatement. À l'aide d'une petite cuillère, prélevez des petites boules de pâte. Roulez-les dans du sucre glace et déposez-les sur une plaque recouverte d'un papier sulfurisé. Espacez-bien les biscuits car ils peuvent s'étaler un peu pendant la cuisson.
Faites cuire pendant 20 minutes environ. Sortez la plaque du four et bien laisser refroidir.




Bon, les miens ne sont pas aussi beaux que les originaux, mais ils étaient super bons ! Perso, la prochaine fois, je ne les roulerai pas dans le sucre glace. Je trouve que ça n'apporte rien en goût et que ça ne fait que cacher leur très jolie couleur verte.

La pâte de pistache vient de chez Detou, épicerie rue Tiquetonne. Ils n'en vendent qu'en gros pot, mais ça se conserve bien, et comme ça, je vais pouvoir tenter d'autres recettes avec !


Une fois les gâteaux terminés, direction Lush. Enfin, je n'en emmène que la moitié, sinon j'en connais un qui va faire la tête (je cite : "tu en laisses ici, hein ?"). Il y a du monde à la boutique, mais je ne me démonte pas, et j'ose donner mes gâteaux à la vendeuse. On me prend en photo, pour mettre sur le facebook du magasin*, et j'ai le droit à mon super goodie bag pour peau mixte (je ne suis jamais trop sûre, mais je crois que c'est ça...).



Je reste à flâner un moment : je regarde les gâteaux des autres, il y en a beaucoup ; je goûte un délicieux cookie, je sirote un smoothie made in Lush, je prends quelques photos, et j'hésite beaucoup à acheter des produits.








Finalement, je ne prend rien, vu que j'ai déjà largement ce qu'il faut à la maison, et tout un sac d'échantillons à essayer, mais la prochaine fois, je me laisserai sûrement tenter par la nouvelle lotion noix de coco et le contour des yeux. Et peut-être un petit truc pour mon amoureux, s'il n'a pas dévoré le reste des biscuits à la pistache...

Vivement la prochaine Party Lush ! Il faudra que je trouve quelqu'un pour m'accompagner.

* Je suis un peu timide, c'est pour ça que je n'ai pas encore osé dévoiler ma bouille sur ce blog. Je vous laisse donc le choix d'aller la voir en consultant le facebook de Lush.

samedi 25 juillet 2009

Toro cuisine

Le 14 juillet (oui, j'ai un peu de retard), Toro a décidé de nous faire une surprise et de nous cuisiner un petit quelque chose. Récit...

Tous les ingrédients sont là, Toro est prêt à commencer.

Toro, si tu te mets aussi sur la balance, ça va fausser la pesée !

Toro ajoute son ingrédient secret...

Non, Toro, ce n'est pas comme ça qu'on casse les œufs !

Toro surveille bien que le beurre ne brûle pas au fond de la casserole.

Toro a terminé, il est temps de faire cuire le gâteau. Mais Toro, tu le mets dans l'auto-cuiseur, et pas dans le four ?

Toro, il faut faire la vaisselle, on fera la sieste après.

Et voilà le fameux gâteau. Mais, mais,... Il est vert !

Toro a l'air content, il ne reste plus qu'à goûter (on a un peu peur..).

Pour le gâteau extra-terrestre de Toro :

75 g de farine
2 c. à s. de matcha
1 c. à s. de levure
1 pincée de sel
2 œufs
50 g de sucre
50 g de beurre

Mélangez la farine avec le matcha, la levure et le sel. Battez les œufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse et mousse. Faites fondre le beurre au bain-marie (ou au micro-ondes) et ajoutez-le au mélange œufs-sucre. Ajoutez ensuite au mélange à base de farine et remuez bien pour obtenir une pâte homogène.
Faites cuire à l'auto-cuiseur ou au four classique (dans un petit moule) 25 à 30 minutes.

Attention, si vous le faites à l'auto-cuiseur, pas de panique, c'est normal si ça va très vite !

C'était bien bon, surtout si vous êtes fan de matcha comme moi ! Si vous ne le laissez pas cuire trop longtemps, le cœur sera bien moelleux. Merci beaucoup Toro, tu peux recommencer quand tu veux, mais en n'oubliant pas de faire la vaisselle cette fois...
Et pour info, Toro a piqué la recette sur le site de Cléa.

Alice, le retour

Après vous avoir montré les premières images d'Alice au pays des merveilles, prochain film de Tim Burton, je ne peux pas m'empêcher d'en reparler pour vous dévoiler le trailer.
Régalez-vous !



D'après ces quelques images, la version de Tim Burton semble fidèle, et assez proche de celle de Disney. J'attends de voir la suite, j'espère qu'on y verra un peu plus la patte du célèbre réalisateur. Par contre, je dois avouer que le Cheshire Cat me fait un peu peur... Pas à vous ?

jeudi 23 juillet 2009

Julie ressort sa fourchette et son sac à dos

Comme bon nombre d'entre vous je suppose, je ne regarde pas (plus) beaucoup la télé. Les infos, quelques films de temps en temps, même si en général je préfère un bon DVD que je peux mettre en VO, et des émissions, encore moins souvent. Il y en a très peu qui trouvent grâce à mes yeux. Envoyé Spécial, si le reportage m'intéresse, et j'aime bien le concept de Rendez-vous en terre inconnue aussi. Par contre, une chaîne me déçoit rarement en matière d'émissions, et c'est France 5. Question maison, Les maternelles, J'irais dormir chez vous, Allo docteurs, et j'en passe. Et surtout, il y a Fourchette & Sac à dos, une de mes émissions préférées, dont voici un avant-goût avec le générique :



Dans Fourchette & Sac à dos, j'aime :
- le principe de l'émission, qui consiste à découvrir un pays, à travers ses traditions culinaires. On apprend ce que les gens mangent, cuisinent, les plats typiques du pays/de la région, les recettes qui se passent de génération en génération, etc.
- le fait qu'on n'y parle pas que de cuisine, mais aussi de personnes. Julie Andrieu se rend chez les gens, toujours chaleureux et accueillants, et prêts à partager leur savoir. À travers ses habitants, c'est toute une culture qui nous est dévoilée, et bien sûr, tout un héritage culinaire.
- les magnifiques paysages qu'on peut admirer, parce que voyager, c'est avant tout prendre des images plein les yeux.
- et last but not least, Julie Andrieu, présentatrice, avant tout cuisinière et journaliste culinaire. Elle s'y connaît vraiment dans son domaine, est très intéressante, curieuse de tout et d'en apprendre plus sur ces gens et leur cuisine. Et puis, elle met la main à la patte ! Dès qu'elle en a l'occasion, elle aide à la préparation, que ce soit tuer une grenouille au marteau, faire cuire un naan au feu de braise, rouler du caramel grec, ou encore goûter des tripes (ça, elle a du mal, et je ne l'en blâme pas !). Elle est adorable et elle sait faire partager sa passion et ses envies de découverte.

J'ai donc hâte de la retrouver ce soir à 20h30 sur France 5, pour une toute nouvelle saison de Fourchette & Sac à dos. Première destination : le Vietnam, et la photo ci-dessous me donne encore plus envie de suivre les aventures de Julie.


Alors n'hésitez pas : si vous voulez passer un bon moment ce soir, vous en mettre plein les mirettes et vous donner l'eau à la bouche, c'est sur France 5 que ça se passe.
Non, ceci n'est pas un billet sponsorisé !

EDIT du 24 juillet : j'ai regardé l'émission ce soir (merci au magnétoscope freebox), et c'était super ! Ce que Julie tient sur cette photo, c'est une limule, sorte de crabe préhistorique qui n'a pas évolué depuis des millions d'années. Dans cet épisode, on n'a pas toujours l'eau à la bouche : elle goûte des tripes et de l'utérus de truie, un œuf de canne dans lequel se trouve le futur caneton, ou encore du serpent (sang, bile, peau,...). Mais c'était tout de même passionnant, notamment la préparation du phô (prononcé "feu"). Et les images de la baie d'Along sont sublimes.

mardi 21 juillet 2009

Je plie, je découpe, je replie, je colle...

En ce moment, je suis dans ma période pliage et origami. Je trouve cette activité très agréable et reposante, et pourtant, il faut être très précis et concentré pour obtenir un joli pliage. Il va quand même falloir que je fasse un pause, sinon, si ça continue, je vais transformer l'appartement en galerie d'objets en papier !

J'ai piqué les modèles du poisson et du tigre d'inspiration asiatique sur le site de Vert Cerise (c'est elle qui les a réalisés pour la marque Petit Pan) ; le lion vient du super site Creative Park de Canon, rempli d'autres modèles à plier ; et enfin, la grenouille et le poisson, c'est du véritable origami, donc sans découpage ou collage, mais je ne sais plus où j'ai vu les modèles, désolée...








J'aime particulièrement l'origami : c'est impressionnant de voir toutes les différentes formes qu'on peut donner à un simple bout de papier en le pliant et le repliant dans tous les sens. Le joli papier des animaux en origami vient de ce super livre, offert par ma maman. Et je pense m'en acheter d'autre bientôt, probablement chez Junku.


Stay tuned, ma folie papier n'est pas terminée, la suite devrait tomber bientôt !