Harry et moi, ça remonte à loin : notre histoire a débuté sur un plan uniquement académique. J'étais en première année de fac d'anglais, les profs nous rabâchaient combien il était essentiel que nous lisions en anglais et une prof a eu la bonne idée de nous suggérer de commencer par lire Harry Potter : livre pour enfants donc pas de vocabulaire trop trop pointu, bien écrit, agréable à lire,... Et voilà comment je suis devenu accro ! À l'époque, les quatre premiers tomes étaient déjà sortis en France, et je les ai dévorés très rapidement, et tous en anglais. En plus de passer un très bon moment, ces livres m'ont permis d'apprendre un tas de vocabulaire et de perfectionner cette langue. Une fois les quatre tomes finis, frustration car attente de 2 ans pour le prochain !!! J'étais d'ailleurs en Angleterre quand Harry Potter and the half blood prince est sorti, et j'ai fait la queue à minuit devant un Waterstones pour aller chercher mon exemplaire, oui oui. Je remercie au passage mon bouchon d'avoir attendu avec moi !
Forcément, je ne pouvais pas ne pas m'intéresser aux films : les deux premiers étaient plutôt académiques, mais très fidèles. J'attendais beaucoup du troisième, vu que c'est le tome que je préfère, et je l'ai trouvé vraiment très réussi. Visuellement, il est inspiré, original, plus sombre. Le réalisateur, Alfonso Cuaron, a vraiment apposé sa "patte" et ne s'est pas contenté de reprendre le livre. Par contre, de nombreux passages que j'avais beaucoup aimé manquaient, et je pense que le film pouvait être un peu difficile à comprendre pour un néophyte. Le quatrième film était plutôt bien, même si beaucoup trop coupé à mon goût, et je ne me rappelle malheureusement pas bien du cinquième, car je n'ai pas pu le voir au cinéma (il ne passait pas en VO à Nantes, et je n'ai pas pu me résigner à la VF).
Bref, passons à ce Harry Potter, le 6 donc : Voldemort est revenu, il ne se cache plus, et ses mange-morts n'ont plus. Les gens vivent dans la terreur, et même à Poudlard, le mal rôde. Et la mise en scène nous le fait bien sentir ! L'image est sombre, parfois limite en noir et blanc ; les personnages sont pâles, apeurés, traqués, et Dumbledore perd peu à peu de son aura. Au milieu de tout ça, Poudlard reste un "hâvre de paix" où nos héros peuvent tout de même penser à autre chose, et notamment à leurs hormones en ébullition. Et oui, ça y est, Hermione craque enfin pour Ron, qui lui craque pour les filles en général (mais pas Hermione...). Et de son côté, Harry en pince pour Ginny, mais ne sait pas trop comment agir vu le comportement de Ron vis à vis des petits amis de sa sœur. Ces aventures adolescentes donnent donc lieu à quelques sourires, voire bonnes rigolades, qui sont bien appréciables dans cette atmosphère de plus en plus tendue et étouffante. Tout comme le sont les apparitions de Luna Lovegood, un personnage haut en couleur que j'aime beaucoup.
De nombreuses scènes sont très réussies : la poursuite des mange-morts près de la maison de Ron, la recherche de l'horcruxe dans une cave remplie de morts-vivants (?), le passé de Voldemort, les scènes de quidditch,... Le film est chargé en émotions jusqu'au climax tant attendu, lorsque Snape tue le professeur Dumbledore (petite larme, j'avoue) à la place de Draco. Mention spéciale au passage à Tom Felton (Draco Malefoy), complétement époustouflant et possédé à la moindre de ses apparitions. Même si l'on sait qu'il est mauvais, détestable, vil, on ne peut s'empêcher de compatir et de vouloir le voir retrouver la lumière (du moins, moi).
Je vous conseille donc d'aller voir ce nouvel épisode, vous ne serez pas déçus. On ne s'ennuie pas une seconde; on rie, on sursaute, on est ému. Et visuellement, c'est vraiment très beau. Vivement la suite !
Je pense toujours que ces films peuvent être plus difficiles d'accès aux personnes n'ayant pas lu les livres.
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