Il me semble vous l'avoir déjà dit, mais je travaille de temps en temps pour des festivals de cinéma. Une atmosphère que j'aimais déjà énormément en tant que spectatrice, mais que j'aime encore plus maintenant. Le fait d'être dans le secret en quelque sorte, dans les coulisses de l'évènement, d'assister aux projections dans un petit coin. Grâce à mon travail, je peux découvrir des films en avant-première et autant vous dire qu'en ce moment, j'en regarde beaucoup. Cet avantage peut parfois révéler bien des surprises : je ne connais pas forcément le sujet du film avant de le regarder, ni sa qualité, mais c'est un inconvénient dont je dois faire abstraction et qui ne doit pas affecter mon travail. Par contre, ça m'embête de réquisitionner la télé et d'ainsi "forcer" M. à regarder des films pas forcément évidents...
Cette fois-ci, il n'en est rien, et c'est pour cela que j'ai décidé de vous parler de Cinépride, le festival pour lequel je travaille jour et nuit (ou presque) en ce moment et qui se déroulera du 19 au 25 mai au Katorza, à Nantes. Cinépride est le festival gay et lesbien nantais, et pour y avoir participer très brièvement l'année dernière, je peux vous dire que le programme est de qualité. Bien sûr, tous les films présentés partagent un même thème, l'homosexualité, mais ceux que j'ai vu traitent tous ce sujet de façon différente, et j'ai été agréablement surprise par la diversité de ces films. Je dirais même plus, j'ai été touchée.
De voir dans "Out Late" des gens attendre d'avoir 50, 60, 70 ans pour se révéler homosexuels, par crainte d'être rejetés. De découvrir dans "An Englishman in NY" les dernières années de Quentin Crisp, grande figure du mouvement homosexuel, magnifiquement interprété par Jonh Hurt. D'assister dans "To Faro" aux premiers émois d'une jeune allemande qui n'a d'autre choix que de se faire passer pour un garçon pour séduire la fille qu'elle aime. Même "Pick up the mic", un documentaire sur la scène hip hop gay à San Francisco (et Dieu sait que je n'aime pas le hip hop) m'a plu : j'ignorais totalement qu'il existait de tels artistes et même si on l'entrevoit dans ce documentaire, je n'ose imaginer les difficultés qu'ils vivent chaque jour. Et quel courage il faut pour oser dire : "Je fais du hip hop, et je suis gay."
En plus de tous ces beaux films, le festival repasse "A Single Man" (si vous avez raté ce chef d'œuvre, c'est l'occasion), "The Children's Hour", très beau film des années 60 tiré du livre éponyme et interprété par Audrey Hepburn et Shirley Maclaine, et propose un concert de la talentueuse Milkymee. Vous allez penser que je me fais de la pub, mais pas vraiment, vu que le nombre de spectateurs n'a aucune incidence sur mon travail. J'admire les efforts abattus depuis 7 ans par l'équipe du Katorza pour que ce festival existe et je suis heureuse de participer à ce projet. Je ne connaissais pas ce festival auparavant, et la qualité de son programme me donne forcément envie de le faire découvrir et espérer qu'en voyant ces films, les esprits s'ouvriront un peu plus.
Promis, le prochain billet ne parlera pas boulot...
Cette fois-ci, il n'en est rien, et c'est pour cela que j'ai décidé de vous parler de Cinépride, le festival pour lequel je travaille jour et nuit (ou presque) en ce moment et qui se déroulera du 19 au 25 mai au Katorza, à Nantes. Cinépride est le festival gay et lesbien nantais, et pour y avoir participer très brièvement l'année dernière, je peux vous dire que le programme est de qualité. Bien sûr, tous les films présentés partagent un même thème, l'homosexualité, mais ceux que j'ai vu traitent tous ce sujet de façon différente, et j'ai été agréablement surprise par la diversité de ces films. Je dirais même plus, j'ai été touchée.
De voir dans "Out Late" des gens attendre d'avoir 50, 60, 70 ans pour se révéler homosexuels, par crainte d'être rejetés. De découvrir dans "An Englishman in NY" les dernières années de Quentin Crisp, grande figure du mouvement homosexuel, magnifiquement interprété par Jonh Hurt. D'assister dans "To Faro" aux premiers émois d'une jeune allemande qui n'a d'autre choix que de se faire passer pour un garçon pour séduire la fille qu'elle aime. Même "Pick up the mic", un documentaire sur la scène hip hop gay à San Francisco (et Dieu sait que je n'aime pas le hip hop) m'a plu : j'ignorais totalement qu'il existait de tels artistes et même si on l'entrevoit dans ce documentaire, je n'ose imaginer les difficultés qu'ils vivent chaque jour. Et quel courage il faut pour oser dire : "Je fais du hip hop, et je suis gay."
En plus de tous ces beaux films, le festival repasse "A Single Man" (si vous avez raté ce chef d'œuvre, c'est l'occasion), "The Children's Hour", très beau film des années 60 tiré du livre éponyme et interprété par Audrey Hepburn et Shirley Maclaine, et propose un concert de la talentueuse Milkymee. Vous allez penser que je me fais de la pub, mais pas vraiment, vu que le nombre de spectateurs n'a aucune incidence sur mon travail. J'admire les efforts abattus depuis 7 ans par l'équipe du Katorza pour que ce festival existe et je suis heureuse de participer à ce projet. Je ne connaissais pas ce festival auparavant, et la qualité de son programme me donne forcément envie de le faire découvrir et espérer qu'en voyant ces films, les esprits s'ouvriront un peu plus.
Promis, le prochain billet ne parlera pas boulot...
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