Beaucoup de travail, un manque d'inspiration, l'impression de raconter des choses futiles, vu ce qu'il se passe en ce moment, une petite forme, tout cela m'a quelque peu éloigné de mon blog. Je me remets doucement en selle, j'ai envie de vous raconter des choses, mais ça risque d'être en décalé.
Il y a presque deux semaines, M. et moi fêtions nos 5 ans d'amour. Pour certains, ça paraît un peu gnangnan, mais j'aime fêter notre histoire. Le premier baiser fébrile et attendu, les premières hésitations, les éloignements, notre vie à deux, enfin... Cette rencontre qui a changé ma vie (la sienne aussi, j'espère).
C'était donc un dimanche, nous sommes allés déjeuner (je ne dis pas "bruncher", le mot commence à me sortir par les yeux) avec A. au BAL café. Nous attendons 30 minutes, il y a du monde et la salle est de taille modeste, mais je n'ai pas vu A. depuis un moment alors... Une fois nos assiettes sur la table, après ma petite photo qui fait toujours sourire A., nous dégustons à pleine bouche nos plats tant attendus. Rien de bien compliqué, mais tout est parfait : les tomates fondantes, le bacon cuit à merveille, l'œuf juste assez coulant. Et puis ces scones, mmmm... Déjà sur le comptoir, ils me faisaient de l'œil. Plus de place ni pour du fromage de Caerphilly (j'aurais aimé que C. soit là pour partager mon enthousiasme, de voir le nom de cette ville si chère sur ce tableau noir), ni pour un dessert - mais c'est tant mieux, ça m'évite un choix cornélien. Je retiens le Welsh rarebit pour la prochaine fois, je n'en ai jamais goûté au Pays de Galles.
C'était un dimanche, nous sommes allés à la Cinémathèque, sans A. cette fois. Après avoir fait la queue une heure pour "Brune/Blonde" (qui nous avait un peu déçus), quel bonheur de trouver le bâtiment vide et d'avoir le musée rien que pour nous (ou presque). En achetant nos billets, nous sourions devant l'expression étonnée du caissier, persuadé que nous avons moins de 26 ans (pourquoi ne sais-je pas mentir ?), puis direction le deuxième étage pour découvrir la collection permanente du musée. Il fait très sombre, nous nous retrouvons plongés dans un autre univers, parmi toutes sortes de caméras aux noms compliqués, des lanternes magiques, des costumes, des accessoires... Nous prenons notre temps, nous nous baissons, nous nous approchons des vitrines. M. glisse sa main dans la mienne, passe son bras autour de ma taille ou pose son menton sur mon épaule. Tous ces petits gestes qui manquent parfois et qui sont toujours si appréciés. Est-ce parce que le musée est désert ? Ou parce que cette journée est un peu particulière ? Nous marchons d'un même pas, complices, seuls au monde...
C'était un mardi, deux jours après, et nous fêtons à nouveau nos 5 ans au Rino. J'ai mis ma nouvelle robe achetée exprès pour l'occasion, M. ne sait pas où nous allons (même si c'est facile à deviner, le restaurant est à deux minutes de chez nous) et se laisse guider volontiers. Le principe "dégustation" nous convient parfaitement. À la carte, des saveurs pour nous inédites : couteaux, ris de veau, topinambours (pourtant, depuis le temps que je veux faire ça). J'arrive même à manger des choux-fleurs (ma bête noire) ! Malgré la proximité des tables et la salle plutôt petite, nous n'entendons pas nos voisins et il n'y a pas de brouhaha ambiant. Quant arrive le dessert, mon moment préféré du repas, j'ai peur de ne pas le trouver assez gourmand. Erreur : le semifreddo au citron vert dissimule de délicieux fruits secs caramélisés et c'est un bonheur que de les chercher sous cette couche onctueuse...
Gnocchi et couteaux au citron confit, écume de bacon
Ris de veau sur écrasée de topinambours
Duo de cannette (magret et confit), tapenade et petits légumes (dont des choux-fleurs !)
Semifreddo au citron vert, quartiers d'orange sanguine, fruits secs caramélisés
Les photos sont d'une qualité ignoble, désolée... La photo du cabillaud aux pissenlits était irrécupérable.
Un mois avant, il y a eu la St Valentin. Encore une fête gnangnan me direz-vous, mais comme toutes les occasions sont bonnes pour faire quelque chose ensemble et se faire plaisir, nous en avons profité. M. sait combien j'aime la cuisine de Kaori Endo et m'invite donc à dîner chez Nanashi. Nous sommes quelque peu déstabilisés par cette salle immense, nous nous attendions à quelque chose de plus intime. Ce n'est pas grave, nous nous calons dans un petit coin, près du tableau où les plats sont écrits en masking tape. La carte est appétissante et donne envie de goûter à tout. Après une onigiri et un rouleau de printemps végétarien, M. choisit le bento du jour à base d'agneau et j'opte pour le chirashi de saumon. Le saumon est délicieusement fondant, la salade de nori, daikon, mâche et shiso extrêmement fraîche et le riz caché en dessous parfaitement cuit. Une assiette très généreuse, M. m'aide un peu à finir, mais je l'ai aussi aidé à déguster ses petits panais rôtis (enfin, c'est lui qui n'a pas arrêté de m'en donner, connaissant l'amour que je leur porte). Vient le moment du dessert, et de nouveau, un choix cornélien : Cheesecake ? Tarte fruits mascarpone ? Tarte café liégeois ? Gâteau poire et polenta ? Cake framboises matcha ? M. opte pour le cheesecake, je choisis la tarte mascarpone, mais je reviendrais goûter chez Nanashi, c'est sûr !
Et puis, pour la St Valentin, j'ai eu le droit à des roses (également très appréciées par Mako) et M. à un cake double chocolat complètement indécent, tiré d'une recette de Mademoiselle K.
Avant :
Après :
* Désolée de ne pas avoir répondu à vos commentaires et mails, je me rattrape très vite.
** Si vous voulez gagnez un joli bijou Natasha R et une petite coupelle Muik Design, cliquez sur la bannière "Petit concours sympa" en haut à droite.
*** En passant, M. et moi avons décidé de visiter Stockholm cet été, alors si vous avez de bonnes adresses pour dormir, déjeuner, visiter, etc., je suis preneuse !
Il y a presque deux semaines, M. et moi fêtions nos 5 ans d'amour. Pour certains, ça paraît un peu gnangnan, mais j'aime fêter notre histoire. Le premier baiser fébrile et attendu, les premières hésitations, les éloignements, notre vie à deux, enfin... Cette rencontre qui a changé ma vie (la sienne aussi, j'espère).
C'était donc un dimanche, nous sommes allés déjeuner (je ne dis pas "bruncher", le mot commence à me sortir par les yeux) avec A. au BAL café. Nous attendons 30 minutes, il y a du monde et la salle est de taille modeste, mais je n'ai pas vu A. depuis un moment alors... Une fois nos assiettes sur la table, après ma petite photo qui fait toujours sourire A., nous dégustons à pleine bouche nos plats tant attendus. Rien de bien compliqué, mais tout est parfait : les tomates fondantes, le bacon cuit à merveille, l'œuf juste assez coulant. Et puis ces scones, mmmm... Déjà sur le comptoir, ils me faisaient de l'œil. Plus de place ni pour du fromage de Caerphilly (j'aurais aimé que C. soit là pour partager mon enthousiasme, de voir le nom de cette ville si chère sur ce tableau noir), ni pour un dessert - mais c'est tant mieux, ça m'évite un choix cornélien. Je retiens le Welsh rarebit pour la prochaine fois, je n'en ai jamais goûté au Pays de Galles.
C'était un dimanche, nous sommes allés à la Cinémathèque, sans A. cette fois. Après avoir fait la queue une heure pour "Brune/Blonde" (qui nous avait un peu déçus), quel bonheur de trouver le bâtiment vide et d'avoir le musée rien que pour nous (ou presque). En achetant nos billets, nous sourions devant l'expression étonnée du caissier, persuadé que nous avons moins de 26 ans (pourquoi ne sais-je pas mentir ?), puis direction le deuxième étage pour découvrir la collection permanente du musée. Il fait très sombre, nous nous retrouvons plongés dans un autre univers, parmi toutes sortes de caméras aux noms compliqués, des lanternes magiques, des costumes, des accessoires... Nous prenons notre temps, nous nous baissons, nous nous approchons des vitrines. M. glisse sa main dans la mienne, passe son bras autour de ma taille ou pose son menton sur mon épaule. Tous ces petits gestes qui manquent parfois et qui sont toujours si appréciés. Est-ce parce que le musée est désert ? Ou parce que cette journée est un peu particulière ? Nous marchons d'un même pas, complices, seuls au monde...
C'était un mardi, deux jours après, et nous fêtons à nouveau nos 5 ans au Rino. J'ai mis ma nouvelle robe achetée exprès pour l'occasion, M. ne sait pas où nous allons (même si c'est facile à deviner, le restaurant est à deux minutes de chez nous) et se laisse guider volontiers. Le principe "dégustation" nous convient parfaitement. À la carte, des saveurs pour nous inédites : couteaux, ris de veau, topinambours (pourtant, depuis le temps que je veux faire ça). J'arrive même à manger des choux-fleurs (ma bête noire) ! Malgré la proximité des tables et la salle plutôt petite, nous n'entendons pas nos voisins et il n'y a pas de brouhaha ambiant. Quant arrive le dessert, mon moment préféré du repas, j'ai peur de ne pas le trouver assez gourmand. Erreur : le semifreddo au citron vert dissimule de délicieux fruits secs caramélisés et c'est un bonheur que de les chercher sous cette couche onctueuse...
Gnocchi et couteaux au citron confit, écume de bacon
Ris de veau sur écrasée de topinambours
Duo de cannette (magret et confit), tapenade et petits légumes (dont des choux-fleurs !)
Semifreddo au citron vert, quartiers d'orange sanguine, fruits secs caramélisés
Les photos sont d'une qualité ignoble, désolée... La photo du cabillaud aux pissenlits était irrécupérable.
Un mois avant, il y a eu la St Valentin. Encore une fête gnangnan me direz-vous, mais comme toutes les occasions sont bonnes pour faire quelque chose ensemble et se faire plaisir, nous en avons profité. M. sait combien j'aime la cuisine de Kaori Endo et m'invite donc à dîner chez Nanashi. Nous sommes quelque peu déstabilisés par cette salle immense, nous nous attendions à quelque chose de plus intime. Ce n'est pas grave, nous nous calons dans un petit coin, près du tableau où les plats sont écrits en masking tape. La carte est appétissante et donne envie de goûter à tout. Après une onigiri et un rouleau de printemps végétarien, M. choisit le bento du jour à base d'agneau et j'opte pour le chirashi de saumon. Le saumon est délicieusement fondant, la salade de nori, daikon, mâche et shiso extrêmement fraîche et le riz caché en dessous parfaitement cuit. Une assiette très généreuse, M. m'aide un peu à finir, mais je l'ai aussi aidé à déguster ses petits panais rôtis (enfin, c'est lui qui n'a pas arrêté de m'en donner, connaissant l'amour que je leur porte). Vient le moment du dessert, et de nouveau, un choix cornélien : Cheesecake ? Tarte fruits mascarpone ? Tarte café liégeois ? Gâteau poire et polenta ? Cake framboises matcha ? M. opte pour le cheesecake, je choisis la tarte mascarpone, mais je reviendrais goûter chez Nanashi, c'est sûr !
Et puis, pour la St Valentin, j'ai eu le droit à des roses (également très appréciées par Mako) et M. à un cake double chocolat complètement indécent, tiré d'une recette de Mademoiselle K.
Avant :
Après :
* Désolée de ne pas avoir répondu à vos commentaires et mails, je me rattrape très vite.
** Si vous voulez gagnez un joli bijou Natasha R et une petite coupelle Muik Design, cliquez sur la bannière "Petit concours sympa" en haut à droite.
*** En passant, M. et moi avons décidé de visiter Stockholm cet été, alors si vous avez de bonnes adresses pour dormir, déjeuner, visiter, etc., je suis preneuse !
3 commentaires:
C'est bien de se régaler comme ça et d'être seuls au monde à la Cinémathèque......
Joyeux cinquième anniversaire !!
F.
@ Papillon : Oui, c'est toujours agréable. On aimerait que ça arrive plus souvent...
@ F. : Merci ! Je sais, ça fait 2 semaines que je dis ça, mais je t'écris très vite :)
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