samedi 11 septembre 2010

L'idée du bonheur

Ça ne tient pas à grand chose. De délicieux bentos ramenés de chez Jujiya (en dessert, tiramisu au thé vert et mochi à la fraise), une partie de Scrabble, un réjouissant film de Wes Anderson (La famille Tenenbaum, pour Ben Stiller en jogging rouge, une fugue au MET, Gwyneth Paltrow impassible sous son mascara, un placard rempli de jeux de sociétés, Luke Wilson barbu et très émouvant, des gypsy cab, LA scène d'ambulance, et puis entendre la narration d'Alec Baldwin, et Elliott Smith, Van Morrison, Nico, Paul Simon, Nick Drake, Erik Satie et la version orchestrale d'Hey Jude). Et puis pouvoir se blottir dans des bras tout chauds. Et puis aussi, entendre quelques petits ronrons sur le pouf à côté. Et pour vous, c'est quoi ?

jeudi 9 septembre 2010

La musique qui reste (2)

Comme promis, la suite de ma sélection des chansons "qui restent".














En règle général, je suis très rock-folk-pop, et musiques de films. J'écoute beaucoup de vieux trucs aussi, de l'époque de mes parents : en plus de Bob Dylan, Simon & Garfunkel, Neil Young, les Beatles, Elton John, David Bowie, les Beach Boys... Ça avait beaucoup fait rigoler mon oncle quand j'avais demandé un best of de Simon & Garfunkel pour Noël à l'âge de 16 ans ("mais ce sont tes vieux parents qui écoutent ça !"). Assez classique donc, et si jamais il y a un groupe que vous adorez, n'hésitez pas à me le faire partager, ça sera peut-être une découverte (ou un point commun !).
Sur ce, bonne écoute :)

mercredi 8 septembre 2010

La musique qui reste

Je suis bien contente qu'on ait inventé le MP3. Maintenant, je peux emmener toute ma discothèque (et celle de M.) avec moi. J'ai toujours adoré écouter de la musique, en particulier en me baladant. J'ai l'impression d'être dans ma bulle, mon petit monde bien à moi : je rêvasse, je m'imagine des histoires, je change en fonction du rythme des chansons. Je souris quand c'est un passage que j'aime bien, et quand l'air se fait plus mélancolique, je suis comme ailleurs, bercée au loin. Les gens qui sont en face de moi dans le métro doivent me trouver un peu bizarre... Seul petit hic dans tout ça : je suis tellement dans la lune que parfois, je ne vois rien ; ni les voitures (c'est passé près plusieurs fois), ni les gens que je connais.

J'ai remarqué dernièrement qu'au moment de vider mon lecteur MP3, certaines chansons restaient toujours là, bien au chaud. Parce que je sais que j'aurais forcément envie de les écouter à un moment ou à un autre, et que si je les enlève, je les regretterais.
Petit florilège...















Je ne sais pas pourquoi, je parle rarement musique ici, pourtant elle tient une grande place dans ma vie. Je vais tenter de remédier à ça, en espérant vous faire découvrir des choses.

Comme la liste était longue (j'ai pourtant fait une sélection), vous aurez droit à la suite demain ! Hope you'll like it, as much as I do ♥

mercredi 1 septembre 2010

Crabe, mon amour

Samedi dernier, M. et moi avons découvert une nouvelle et très bonne adresse parisienne, Le Crabe Marteau. Ouvert depuis seulement 2 mois, ce restaurant est le petit frère du Crabe Marteau de Brest. Le principe : fraîcheur et simplicité. Aucun plat extravagant ici, juste des bons produits, bien assaisonnés et cuisinés, goûteux, et surtout, frais. La carte évolue en fonction des marées, saisons et arrivages. Si vous voulez avoir plus de choix, je vous conseille donc d'y aller un midi : là, les langoustines me sont passées sous le nez (snif).

À peine rentrée, une bonne odeur d'iode envahit mes narines. Je me souviens de la crêperie du Derwin, des délicieuses crêpes, des jeux sur les rochers avec mes cousins, de mes parents dégustant des moules, de la recherche des lézards avec mon frère... On se sent un peu comme chez nous, dans le pays nantais, et rien que ça, c'est de bonne augure. La table est dressée par notre charmant serveur brestois dont l'enthousiasme est contagieux. Du papier journal (pas n'importe lequel, Ouest France), une grande planche, deux marteaux, et en attendant de choisir les plats, un petit verre de vin blanc et des mouillettes trempées dans une mousse au bon goût de la mer.



Avec M., nous nous partageons un tartare de crabe en entrée, puis viennent les gros morceaux : pour lui, un crabe entier et un seau de petites pommes de terre (il les a dévorées !), pour moi un petit homard (600 g quand même) aussi accompagné de pommes de terre recouvertes de farz, sorte de crumble de farine de blé noir. Le tout agrémenté de différentes sauces et surtout, de la fameuse mayonnaise maison ! Et bien sûr, n'oublions pas les indispensables bavoirs. Là, ça me rappelle le homard à l'américaine préparé par ma grand-mère : le repas de famille que j'adore, on a tous l'air si ridicules avec nos bavoirs qu'on en profite pour faire des bêtises...







Le beurre est délicieux, du vrai beurre comme j'aime avec des bouts de sel dedans ; le bruit des marteaux couvre parfois la conversation, mais donne lieu à de bons moments de rigolades ; une complicité se crée avec les autres clients, tous munis du même attirail, tous dans le même bateau. On n'est pas sûr de ne pas ramener des bouts de coquilles dans son sac, mais on est certain d'avoir passé une merveilleuse soirée, autant sur le plan gustatif que sur le plan humain. Au moment de partir, on traîne un peu les pieds, tant on se sent comme chez soi (surtout si vous êtres breton je suppose) dans ce lieu un peu rustique, mais surtout très chaleureux.

J'allais oublier : pour le dessert, M. n'a rien pris, mais moi, fidèle à ce besoin de finir sur une note sucrée, j'ai pris un café gourmand. Des sablés, un far, une mini-crêpe au salidou, des meringues, et surtout, dans la cuillère, du salidou émietté (j'ai demandé au serveur). Une tuerie, j'en bave presque rien qu'en y repensant...

Le Crabe Marteau
16 rue des acacias
75017 Paris

PS : Désolée pour mes photos jaunâtres, il faisait très sombre. Et manger avec les mains et prendre des photos, c'est pas facile facile...