Quand nous étions enfants, ma sœur et moi avons souffert de ce qu'on peut appeler "la dictature de la télécommande". Un mal probablement connu de toutes les petites filles qui ont un grand frère. Autant vous dire que je suis incollable sur Les chevaliers du zodiaque, Olive et Tom et autre Dragonball. Nous étions deux, mais mon frère avait le dernier mot. Je me plains mais finalement, c'était sûrement plus difficile pour lui de devoir jouer tout seul et de ne pouvoir faire partie de notre monde de petites filles où nous nous créions des histoires dont il était exclu...
À la même époque est arrivé un objet à manettes à la maison. Mon frère en était l'heureux propriétaire et il lui revenait donc le droit de passer des heures à vivre de merveilleuses aventures grâce à cette étrange machine. Certes, c'était un jeu pour garçons, mais cela ne nous empêchait pas à ma sœur et moi de vouloir voler cette manette. Nous passions des heures à regarder mon frère évoluer dans ce monde imaginaire, aussi captivées que devant un film, espérant silencieusement pouvoir jouer à notre tour (ce qui arrivait parfois).
Quelques années plus tard, nous avons mis fin à cette dictature en demandant à Noël en cadeau commun (étant si proches et dormant dans la même chambre, cette idée nous était venue naturellement) une Gameboy. Nous pouvions enfin jouer à notre guise et surtout, à des jeux plus adaptés à nos goûts. Ma sœur a depuis abandonné sa console, mais pas moi. Est-ce parce que j'ai un amoureux assez friand de jeux, du moins comparé au sien ? Peut-être ne suis-je pas encore capable de complètement abandonner cette part de mon enfance.
À Noël, j'ai donc eu deux jeux, dont un offert par mon frère, peut-être pour se faire pardonner de la dictature qui sait... Le mois de janvier a été synonyme de travail, je n'avais donc pas encore pu tester ce petit bijou qu'est Zelda, un des héros de mon enfance. Mon amour pour lui n'a pas dépéri puisque je lui ai consacré presque tout mon dimanche. Incroyable comme un si petit objet peut-être si addictif et me faire complètement retomber en enfance. Je me rappelle encore du premier Zelda auquel j'ai joué, ces images aux couleurs trop vives, ces personnages trop pixellisés... Le graphisme a évolué, mais l'esprit reste le même, pour mon plus grand bonheur. Les jeux vidéos sont définitivement associés à mon enfance et c'est sûrement pour ça que je ne peux jouer à des jeux plus "adultes".
Je me sens toujours coupable de passer une journée aussi peu productive, même si le dimanche devrait par essence être un jour dédiée à l'oisiveté, du moins dans le meilleur des mondes. Heureusement, j'ai tout de même réussi à me motiver pour cuisiner, même si ce n'est jamais très difficile. De nouveau, une recette tirée de ce petit cahier vraiment très réussi.
Crumble au boudin noir et à l'ananas
140 g de spéculoos réduits en chapelure
520 g de boudin noir
400 g d'ananas frais en cubes
50 g de farine
100 g de beurre salé, coupé en petits dés (+ beurre pour le moule)
1 pincée de clous de girofles en poudre
1 petit morceau de gingembre
Mélanger du bout des doigts la farine, la chapelure de spéculoos, la poudre de clous de girofle et le beurre jusqu'à obtenir un mélange grumeleux. Filmer et réserver au réfrigérateur.
Beurrer le fond d'un plat à gratin, puis répartir les cubes d'ananas et saupoudrer du gingembre coupé en fine lamelles. Recouvrir de boudin noir (sans la peau), puis de l'appareil à crumble, sans tasser celui-ci.
Enfourner 30 minutes à 180° C.
Une recette originale qui change du traditionnel boudin aux pommes, et qui a beaucoup plu à mon amoureux !
À la même époque est arrivé un objet à manettes à la maison. Mon frère en était l'heureux propriétaire et il lui revenait donc le droit de passer des heures à vivre de merveilleuses aventures grâce à cette étrange machine. Certes, c'était un jeu pour garçons, mais cela ne nous empêchait pas à ma sœur et moi de vouloir voler cette manette. Nous passions des heures à regarder mon frère évoluer dans ce monde imaginaire, aussi captivées que devant un film, espérant silencieusement pouvoir jouer à notre tour (ce qui arrivait parfois).
Quelques années plus tard, nous avons mis fin à cette dictature en demandant à Noël en cadeau commun (étant si proches et dormant dans la même chambre, cette idée nous était venue naturellement) une Gameboy. Nous pouvions enfin jouer à notre guise et surtout, à des jeux plus adaptés à nos goûts. Ma sœur a depuis abandonné sa console, mais pas moi. Est-ce parce que j'ai un amoureux assez friand de jeux, du moins comparé au sien ? Peut-être ne suis-je pas encore capable de complètement abandonner cette part de mon enfance.
À Noël, j'ai donc eu deux jeux, dont un offert par mon frère, peut-être pour se faire pardonner de la dictature qui sait... Le mois de janvier a été synonyme de travail, je n'avais donc pas encore pu tester ce petit bijou qu'est Zelda, un des héros de mon enfance. Mon amour pour lui n'a pas dépéri puisque je lui ai consacré presque tout mon dimanche. Incroyable comme un si petit objet peut-être si addictif et me faire complètement retomber en enfance. Je me rappelle encore du premier Zelda auquel j'ai joué, ces images aux couleurs trop vives, ces personnages trop pixellisés... Le graphisme a évolué, mais l'esprit reste le même, pour mon plus grand bonheur. Les jeux vidéos sont définitivement associés à mon enfance et c'est sûrement pour ça que je ne peux jouer à des jeux plus "adultes".
Je me sens toujours coupable de passer une journée aussi peu productive, même si le dimanche devrait par essence être un jour dédiée à l'oisiveté, du moins dans le meilleur des mondes. Heureusement, j'ai tout de même réussi à me motiver pour cuisiner, même si ce n'est jamais très difficile. De nouveau, une recette tirée de ce petit cahier vraiment très réussi.
Crumble au boudin noir et à l'ananas
140 g de spéculoos réduits en chapelure
520 g de boudin noir
400 g d'ananas frais en cubes
50 g de farine
100 g de beurre salé, coupé en petits dés (+ beurre pour le moule)
1 pincée de clous de girofles en poudre
1 petit morceau de gingembre
Mélanger du bout des doigts la farine, la chapelure de spéculoos, la poudre de clous de girofle et le beurre jusqu'à obtenir un mélange grumeleux. Filmer et réserver au réfrigérateur.
Beurrer le fond d'un plat à gratin, puis répartir les cubes d'ananas et saupoudrer du gingembre coupé en fine lamelles. Recouvrir de boudin noir (sans la peau), puis de l'appareil à crumble, sans tasser celui-ci.
Enfourner 30 minutes à 180° C.
Une recette originale qui change du traditionnel boudin aux pommes, et qui a beaucoup plu à mon amoureux !
4 commentaires:
Ton post ma beaucoup fait rire... J'ai moi aussi connu la dictature de la télécommande, et de la manette... Puis la dictature du Game boy que je m'étais moi même offerte... ;)
Mes 2 frères sont plus jeunes que moi alors c'est moi qui "commandait" hahaha
Hééé, j'avais même inventé un slogan pour mon 1er frère "Je commande avec la télécommande" !! Quant au crumble de boudin, que dire? Une fille qui poste cette recette sur son blog (et qui aime donc le boudin) ne peut être que sympathique ! J'adore. J'ai d'ailleurs dans mes archives une recette pas encore testée de crumble de boudin à l'ananas et aux spéculoos... Tu me l'as remise en tête et je vais m'y pecher ! Biz
@ aurelvelvet : J'avoue, je suis une fille et j'adore le boudin ! C'est vrai, c'est pas très glamour, mais ça pourrait être pire (genre des tripes) !
Merci pour ton commentaire, il m'a donné le sourire :)
Enregistrer un commentaire