Depuis pile une semaine, un petit homme est entré dans ma famille. Ma grande sœur est maman. Et mes parents sont grands-parents pour la première fois. Comme cette petite crevette a chamboulé nos vies à tous... Pourtant, quand ma mère m'annonce la bonne nouvelle, rien. Elle, en pleurs, moi, rien. Question à M. : "C'est bizarre non que je ne sois pas plus enthousiaste ?", "Mais non, ça va venir". Je vais presque à la clinique à reculons : c'est à l'autre bout de Paris et je ne peux pas me permettre de prendre mon après-midi. Et puis, une fois dans la rue, la clinique en vue, un sourire s'esquisse sur mon visage.
Un sourire qui restera bien accroché toute la journée. Devant ce petit être tellement fragile, tellement petit, que j'ose à peine bouger quand il se trouve dans mes bras. Et surtout devant ma sœur qui le tient contre elle et le prend dans ses bras comme si elle avait toujours été mère, comme si ce rôle avait été créé pour elle. Comme c'est étrange de voir ma sœur, la compagne de tous mes jeux d'enfants, de toutes mes confidences d'adolescente, de mes peurs de jeune adulte aussi, devenir mère. C'est surtout émouvant et c'est là que ça me paraît réel, dans cette chambre, avec elle, avec lui, et avec mon neveu, qui est bien sûr le plus beau bébé que j'ai jamais vu. Pourtant, je n'en suis pas gaga (de bébés), mais forcément, quand ce sont les enfants de sa famille, on les trouve encore plus beaux, non ?
Cette petite crevette est la raison de mon absence ici, mais je vais essayer de me faire plus présente, surtout que j'ai plein de choses à vous raconter.
Un sourire qui restera bien accroché toute la journée. Devant ce petit être tellement fragile, tellement petit, que j'ose à peine bouger quand il se trouve dans mes bras. Et surtout devant ma sœur qui le tient contre elle et le prend dans ses bras comme si elle avait toujours été mère, comme si ce rôle avait été créé pour elle. Comme c'est étrange de voir ma sœur, la compagne de tous mes jeux d'enfants, de toutes mes confidences d'adolescente, de mes peurs de jeune adulte aussi, devenir mère. C'est surtout émouvant et c'est là que ça me paraît réel, dans cette chambre, avec elle, avec lui, et avec mon neveu, qui est bien sûr le plus beau bébé que j'ai jamais vu. Pourtant, je n'en suis pas gaga (de bébés), mais forcément, quand ce sont les enfants de sa famille, on les trouve encore plus beaux, non ?
Cette petite crevette est la raison de mon absence ici, mais je vais essayer de me faire plus présente, surtout que j'ai plein de choses à vous raconter.
5 commentaires:
très joli article, c'est dans ces moments là qu'on se rend compte qu'on grandit. félicitations à toute la petite famille alors :)
Le jour où que je devenue "Tata" je révisais mon Bac, et je n'arrivais pas à me sentir joyeuse face à cette nouvelle.
J'ai suivi mes parents à la clinique parce qu'elle était sur le chemin de mon lycée et j'y ai même apporter mes fiches de révision.
Mais quand ce petit bonhomme a saisi mon index... mon cœur, jusque là de pierre, c'est transformé en guimauve.
Aussi je comprend parfaitement ce que tu as pu ressentir.
Félicitations à l'heureuse "Tata" que tu es devenue !
C'est drôlement bien raconté!
c'est très joli...
Je me souviens lorsque ma meilleure amie m'a annoncé le sexe de l'enfant qu'elle attendait j'ai pleuré comme si c'était quelqu'un de ma famille ^^
@ juliette : Merci ! Et tu as raison, c'est là qu'on se rend compte du temps qui passe.
@ Le citron : Je suis rassurée, je ne suis pas bizarre alors ! Tu as été tata drôlement jeune dis donc !
@ loukoum : Merci :)
@ Les chroniques d'une blonde : Quand c'est quelqu'un de proche, ça fait toujours quelque chose, c'est normal ;)
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