J'allais commencer un tout autre billet, quand je me suis rendu compte qu'il s'agissait encore d'un billet parlant de cuisine. Ce blog se transformerait-il en blog culinaire ? Je ne suis pas sûre de pouvoir assumer un tel titre... Et puis, entre temps, je suis tombée sur une chouette géniale et parfaite pour ouvrir la "rubrique chouette" de 2010, donc hop, la voilà !
Ce sushibou rigolo est signé Florent Chavouet. Pour ceux et celles qui ignorent qui il est (mais à mon avis, vous êtes peu nombreux), c'est un jeune homme très très doué pour le dessin et l'illustration en général et l'auteur du génial Tokyo Sanpo, que je ne saurais que vous recommander ! Je ne vous l'avais pas mis dans ma petite sélection de listes pré-Noël parce que je l'avais déjà dans ma bibliothèque, depuis peu pourtant.
Ça fait déjà un moment que sa couverture me faisait de l'œil dans les librairies, mais je ne sais pas pourquoi, je n'osais pas me l'acheter. Toujours cette peur de "trop me faire plaisir" je suppose... Et puis, lorsque ma mère est venue à la fin de l'année, elle m'a offert un livre (très joli soit dit en passant) et m'a dit qu'elle avait hésité avec Tokyo Sanpo. Et là, mon visage de s'illuminer : "Quoi, c'est vrai ? Tu n'aurais pas dû hésiter, je rêve de Tokyo Sanpo depuis des mois !" et de regretter tout de suite ce commentaire en pensant qu'elle pourrait croire que son cadeau me plaisait moins...
Est arrivé le mois de novembre et sa surchage de travail, notamment à cause des festivals auxquels j'ai participé, et c'est finalement grâce aux très (trop ?) nombreux tickets restaurants qu'on m'avait donné pour le Festival des 3 Continents que j'ai enfin pu m'offrir Tokyo Sanpo. Tickets restaurants contre chèque livres, moi ça me va très bien ! J'étais toute folle, c'était comme si on m'avait offert un champ illimité de possibilités pour m'offrir un cadeau. J'ai pris Tokyo Sanpo direct, mais avec ce qui restait sur le chèque livre, j'ai beaucoup hésité et traîné longuement dans les rayons avant de faire un choix (celui-ci, qui s'est avéré très judicieux et dont je vous reparlerai sûrement).
Bref, Tokyo Sanpo, c'est un livre qui se regarde beaucoup, qui s'admire, qui se lit, qui se décortique. Il faut parfois le tourner dans tous les sens (ça, j'aime), le mettre près de ses yeux, l'éloigner un peu pour avoir une vue d'ensemble, et à mon avis, le relire (ce que je vais faire bientôt) pour ne pas en perdre une miette. J'ai été épatée par le grain des dessins, cette impression qu'on regardait vraiment dans LE carnet de voyages de Florent Chavouet, le bonheur de discerner chaque coup de feutre, bic, crayon de couleur,... En plus de tout ça, le livre est bourrée d'anecdotes : de bonnes rigolades vous attendent, parfois même dans un minus coin de page.
Je me suis parfois retrouvée dans ce rôle d'étranger un peu perdu, ayant passé moi aussi un an à l'étranger, même si je n'avais pas cette barrière de la langue (quoi que, l'anglais gallois n'a rien à voir avec celui de la BBC...). Et puis forcément, pour moi qui rêve de Japon, ça me donne encore plus envie d'y aller, mais je ne pense pas que ce soit une condition nécessaire pour apprécier le livre ; il faut avant tout aimer voyager. Ce livre donne aussi très envie de s'installer sur un banc, dans un café, sur un trottoir, de sortir un carnet et de se mettre à dessiner tout ce qui passe (au lieu d'une photo, c'est quand même plus original et plus charmant). Et bien que l'envie me titille depuis sa lecture, je n'ai aucune prétention dans ce domaine et je laisse donc ça aux plus doué(e)s.
Mon amoureux vient de le finir (dans de gros éclats de rires) et je vais peut-être essayer de le motiver à ressortir ses crayons... Contrairement à moi, lui, il est très doué.
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