mercredi 6 janvier 2010

Enfin de retour - conte de Noël en retard

Tout d'abord, je vous souhaite une très bonne année à tous, et je m'excuse du retard. On vient à peine de récupérer Internet après 10 jours de panne (autant dire une éternité), d'où mon absence prolongée. Et j'avoue que ça m'a manqué de ne rien pouvoir rédiger pendant tout ce temps... Surtout que cette période de fêtes a été riche en évènements, voyages, recettes et autres. Je dois aussi m'excuser par avance car les prochains billets risquent d'aborder des choses qui sont déjà passées depuis un moment...

J'espère que vous avez tous bien profité des fêtes de Noël avec vos familles, que vous vous êtes régalés (mais pas trop) et que vous avez pu vous reposer un peu. Comme d'habitude, j'ai trouvé ces "vacances" peu reposantes. Premiers jours à Nantes synonymes de shopping de Noël dans un centre ville bondé, y compris mes petits magasins fétiches qui étaient envahis, plus pas mal d'allers-retours entre la maison de mes parents et celle de mes "beaux-parents" (c'est encore officieux).

Et là, le drame : le Bison est tombé du piano. C'est terriblement bête, mais j'ai eu un énorme coup de chaud et j'ai senti mon cœur s'accélérer. Pas seulement parce que c'est l'objet le plus cher que je possède et que c'est mon outil de travail, mais aussi parce que j'ai toutes mes photos, ma musique, mes projets, bref une bonne partie de ma vie dessus. Que j'ai mis sur mon disque dur externe depuis, car le Bison marche un peu au ralenti et je crains de devoir me séparer de lui dans peu de temps...

Après cet évènement très stressant, le jour J est enfin arrivé : réveillon en petit comité avec mes parents et mon frère (ma sœur passe les fêtes en Australie). Dégustation de cuisses de grenouilles, le gros défi de mon père qui nous en fait régulièrement (on ne s'en plaint pas) et qui n'est jamais satisfait du résultat, malgré nos compliments. Ont suivi un délicieux bar cuit au four vapeur, un énorme plateau de fromages (mon péché mignon, chapeau au Neufchâtel en forme de cœur)) et une tarte au citron aux allures de tectonique des plaques (on a bien ri, mais je suis quand même au colère contre la recette).



Deux heures à patienter avec plaisir en compagnie de Stéphane Bern, puis vient l'ouverture des cadeaux : soulagement lorsque je vois les sourires sur les visages à l'ouverture des cadeaux que j'ai offerts et de mon côté, j'ai eu des cadeaux littéraire, geek et mode. Je suis pluriel en fait...

Le 25 est synonyme de stress : pour la première fois, j'ai décidé de préparer quelque chose à manger et j'ai peur que la tâche s'avère trop difficile à porter pour mes épaules de jeune apprentie cuisinière. La mousse de mon gâteau tiendra-t-elle une fois que j'aurais enlevé le cerclage ? Heureusement, j'ai suivi la recette d'une jeune fille très très douée (je suis épatée par ce qu'elle a préparé pour les fêtes, une vraie pro) et j'ai eu une merveilleuse aide en cuisine pour m'éviter de paniquer (merci maman).

La journée se déroule sous un merveilleux soleil dont nous profitons grâce aux grandes baies vitrées, les langoustines (et la mayo maison, miam), le foie gras, la pintade et la farce, le champagne, tout y est et pour une fois, je ne me sens pas fatiguée à cause de la digestion ou complètement remplie par toute cette nourriture, et ça fait plaisir !



Mon dessert est accompagné de la délicieuse charlotte de ma tante et je me demande pourquoi je me suis mis tant de pression alors que tout le monde semble apprécier les deux desserts et finalement n'y accorder que peu d'importance... Je retiens pour la prochaine fois.

Vient le moment de Noël que je préfère : on joue avec les enfants, on rigole, on papote en digérant, on sort les bics et les feuilles de papier pour faire un petit bac, on passe des vieux cd, comme si la pression de la journée était enfin terminée et qu'on pouvait enfin se relaxer. Et chose étonnante cette année, une petite fille a passé sa journée à jouer avec sa voiture télécommandée (sa grand-mère lui a offert avec réticence) tandis que son petit frère n'a pas lâché le landau rose de sa grande soeur. Preuve que les enfants choisissent définitivement les jouets qu'ils veulent.

Et puis il y a eu les cadeaux échangés avec mon amoureux le soir du 25. Impossible de se les offrir avant, on se partage encore dans nos familles (pour la dernière fois j'espère) et on avait pas eu le temps de faire "notre" Noël avant de partir de Paris. Ses cadeaux lui ont plu (du moins je le crois), tout est arrivé à temps (ouf), y compris la commande que j'avais passé sur Fredflare (et ils m'ont offert un petit cadeau en plus pour les fêtes, trop sympa !). Et lui, il a dévalisé l'e-shop d'Aranzi Aronzo rien que pour moi, j'étais aux anges.

Il m'a aussi offert un joli livre sur les amigurumi (il faut que je m'y mette), autant dire que j'ai été encore très gâtée cette année. J'espère que pour vous, ces fêtes ont été synonymes d'aussi bons moments !

3 commentaires:

Toute Petite a dit…

Bonne année!
Tu as été très gâtée... je ne connaissais pas Aranzi, c'est top!

Miss Poppycock a dit…

Humm le Neufchâtel, j'adore!
Bonne année!

L'oeuf qui chante a dit…

Bonne année à toutes les deux !