Vendredi après-midi, je me suis promenée dans le Marais, puis vers Bastille à la recherche de cadeaux d'anniversaire. Un petit air de Noël flottait dans l'atmosphère. Il faisait frais, mon visage était caressé par un léger vent, mes mains emmitouflées dans mes mitaines, mon nez enfoncé dans mon écharpe. L'hiver est presque là, mes joues le sentent bien, et la nuit montre le bout de son nez de plus en plus tôt, ce qui n'est pas pour me déplaire.
J'aime sentir ce froid sur mon visage, j'aime porter trois épaisseurs de vêtements, j'aime admirer le ciel lorsque le soleil descend lentement, j'aime voir ma respiration apparaître dans l'air. J'ai marché, beaucoup, comme à mon habitude, j'ai fait plusieurs allers et retours entre divers magasins et je n'ai pas mis tant de temps à me décider.
Le vendeur de chez Sentou a été très gentil, et ce malgré le fait que je n'achète qu'un produit "bas de gamme" (comprendre peu cher par rapport au reste du magasin). Chez Azag, on a été moins agréable, mais j'ai tout de même trouvé un cadeau, plus mes super chaussons Collégien et une étagère invisible dont je rêve depuis des lustres ("mais, on n'a pas de perçeuse !" dixit l'amoureux). J'ai aussi trouvé des assiettes rigolotes chez Loulou Addict (pour moi) alors que je cherchais un cadeau pour le petit garçon d'une amie, que je n'ai finalement pas déniché. Et bien sûr, Les Fleurs s'est avéré être une vraie caverne d'Ali Baba pour trouver un cadeau un peu girly à une amie.
Finalement, les cadeaux ont été trouvés (sauf un) et en plus, j'ai acheté plein de choses pour moi, ce qui n'était pas prévu du tout. Bien sûr, les chaussons étaient indispensables, l'étagère aussi et les assiettes, pratiquement... Par contre, j'avoue avoir fait un achat "inutile", mais je n'ai pas pu résister...
J'ai trouvé cette charmante chouette japonisante chez Ikat, rue François Miron. La vendeuse a été adorable, surtout que je l'ai faite patienter vu que, comme à mon habitude, je n'avais pas de liquide sur moi. J'avoue que j'étais bien contente cette fois, car en ressortant du magasin dans le froid et la nuit déjà tombée, à la recherche d'un distributeur, j'ai croisé un adorable Sacré de Birmanie dans une vitrine déserte, et je n'ai pu m'empêcher de le caresser abondamment, malgré la vendeuse qui m'attendait. J'aurais presque pu le voler, il n'y avait personne dans la boutique.
C'est ce genre de petit détail qui suffit à rendre ma journée magique.
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